Le ministre centrafricain de la Jeunesse et des Sports, Armel Ningatoloum Sayo, a été enlevé, ce dimanche, par des hommes armés.
Regain de violences en Centrafrique où les enlèvements sont désormais monnaie courante. Après le rapt, durant la semaine, d’une Française et d’une employées de l’ONU, le ministre centrafricain de la Jeunesse et des Sports, Armel Ningatoloum Sayo, a à son tour été enlevé, ce dimanche 25janvier 2015, par des hommes armés.
Armel Ningatoloum Sayo était le chef de la rébellion Mouvement révolution-justice basée dans le Nord-Ouest, qui a rejoint le gouvernement de Mahamat Kamoun après l’accord de cessation des hostilités du 23 juillet à Brazzaville.
Si la Française et l’employée de l’ONU ont été relaxées, le ministre Armel Ningatoloum Sayo est toujours en captivité et son enlèvement n’a toujours pas été revendiqué. L’humanitaire française, Claudia Priest, avait elle été kidnappée lundi dernier par des anti-balaka en compagnie d’un Centrafricain travaillant pour la même ONG médicale catholique, Codis.
Selon son épouse Nicaise Danielle Sayo, « mon mari a été enlevé au quartier Galabadja dans le 8e arrondissement. C’était ce matin, aux environs de 9 heures, alors qu’il se trouvait au volant de sa voiture de commandement. Nous étions trois dans le véhicule en train de rentrer de l’église. Les ravisseurs sont arrivés à bord d’un taxi non numéroté, ni immatriculé ».
Ce genre d’enlèvement, notamment d’un membre du gouvernement en fonction ,est une première en Centrafrique. Ce qui dénote de la situation sécuritaire précaire qui prévaut en Centrafrique.