Le Forum de Bangui débute ce lundi en Centrafrique après plusieurs mois de report. Durant une semaine, prés de 600 personnes vont assister à ce Forum afin de discuter de l’avenir du pays.
La Centrafrique est en proie à une crise politique et humanitaire sans précédent. Cette semaine se déroule à Bangui, la capitale du pays un forum afin de mettre un terme à la crise politique et sceller la réconciliation. Prés de 600 personnes sont conviées à ce forum, dont l’enjeu est capital pour l’avenir du pays.
Parmi les personnes conviées à ce Forum, figurent les groupes armés présents dans le pays, à savoir les trois factions de l’ex-Seleka, les comzone anti-balaka et les autres groupes politico-militaires des accords de Brazaville en juillet 2014. Tous les projecteurs seront braqués sur ces groupes. Les autorités de transition attendent de ces groupes qu’ils mettent en place les dispositions de l’accord de Brazzaville telles que le cantonnement des hommes, le désarmement, la démobilisation, la réinsertion des combattants ainsi que le rapatriement.
Le retour à la paix et à la sécurité sera au cœur des débats afin de pouvoir mettre en place des élections. A cet effet, les différents partis politiques du pays sont attendus au Forum, ainsi que la société civile et les partenaires internationaux. Des projets vont également être évoqués lors de ce Forum, comme la forme de la future armée centrafricaine ou les projets de société pour les 25 prochaines années.
Le Président congolais Denis Sassou-Nguesso, en tant que médiateur de la crise centrafricaine sera présent au Forum. En revanche, son homologue tchadien Idriss Déby a annoncé qu’il ne participera finalement pas au Forum ainsi que le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.