Un ans après le coup d’Etat contre François Bozizé, le 24 mars 2013, le chaos se poursuit en Centrafrique. Une quinzaine de personnes ont été tuées depuis samedi.
La Centrafrique n’a pas encore sorti la tête hors de l’eau, un an après le coup d’Etat contre François Bozizé. Les violences dans le pays se poursuivent toujours, malgré la présence des troupes françaises de l’opération Sangaris et de la force africaine MISCA. Les tueries sont aussi toujours de mise dans la capitale centrafricaine. Une quinzaine de personnes ont été tuées depuis samedi dans des violences entre des groupes armés qui ont entraîné des ripostes des forces française et africaine, a indiqué ce mardi un responsable de la Croix-Rouge centrafricaine.
D’après le responsable humanitaire, « au moins une quinzaine de corps ont été enlevés par les volontaires de la Croix-Rouge centrafricaine sur les lieux des affrontements », aux abords du quartier commerçant du PK-5, où des musulmans sont assiégés depuis des semaines par des miliciens majoritairement chrétiens anti-balaka et des pillards.
La force promise par l’ONU se fait toujours attendre, même si elle est de plus en plus réclamée pour appuyer les troupes déjà présentes sur place. Pour le moment, les modalités de son déploiement dans le pays n’ont pas encore été précisées.