Centrafrique : l’attaque d’un hôpital de MSF fait 22 morts


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Près de 22 personnes sont mortes dans l’attaque d’un hôpital de l’ONG Médecins Sans frontières en Centrafrique, ce samedi, selon un officier de la MISCA. Des hommes armés, soupçonnés d’appartenir à l’ex-rébellion de la Séléka, seraient responsable de l’assaut survenu dans la localité de Nanga Boguila, à 450 km au nord de Bangui.

Trois humanitaires de l’organisation Médecins sans Frontières (MSF) sont morts dans une attaque ainsi que 16 membres des autorités locales et des leaders communautaires. Des hommes armés, soupçonnés d’être membres de l’ex-rébellion Séléka, ont attaqué un hôpital tenu par cette ONG à Nanga Boguila, dans le centre du pays, ce samedi. Au total, 22 morts sont à déplorer, selon un officier de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA).

Multiplication des incidents et les braquages

« Des hommes armés assimilés aux ex-Séléka et aux Peuls ont attaqué samedi, en fin d’après-midi, un hôpital soutenu par MSF dans la région de Nanga Boguila, tuant au moins 22 personnes, parmi lesquelles trois centrafricains employés de MSF et faisant près d’une dizaines de blessés », a révélé cet officier de la MISCA, selon l’AFP. La section basée au Pays-Bas de l’ONG a confirmé la mort de ses trois employés.

Depuis plusieurs semaines, les incidents et les braquages à l’encontre des humanitaires se multiplient en Centrafrique. Un collaborateur du Comité international de la Croix-Rouge a été tué par des hommes armés, début mars, dans la ville de Ndélé, dans le nord du pays. Les membres de l’organisation de MSF sont sous le choc, à Bangui.

Médecins Sans Frontières est une ONG présente, en Centrafrique, dans près de 15 localités à travers 2 300 employés dont 300 étrangers. Le drame de Nanga Boguila aura des conséquences sur le travail des employés de l’organisation a expliqué un de ses responsables à RFI, ce dimanche.

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