Deux personnes ont été tuées par balle et plusieurs blessées grièvement à Bangui, en Centrafrique, ce vendredi, lors de manifestations pour le départ de la Présidente de transition Catherine Saùmba-Panza.
Regain de violence en Centrafrique où le pire est à craindre. Après un mercredi sanglant où un quinzaine de personnes ont perdu la vie dans l’attaque d’une église, deux autres morts sont à déplorer, ce vendredi, dans le pays.
Outre la démission exigée de la Présidente de transition Catherine Samba-Panza, les manifestants réclamaient le départ du contingent burundais de la force africaine. L’AFP indique que des rafales de tirs automatiques ont été entendues à plusieurs reprises, tôt ce matin vers 06h00, dans le centre de la capitale centrafricaine et du côté de l’aéroport. Ces tirs, qui visaient à repousser des groupes de manifestants qui marchaient dans la rue aux abords du palais présidentiel, ont causé la mort de deux d’entre eux, faisant au moins trois blessés par balle.
Ce jeudi, au lendemain d’une attaque meurtrière qui a fait 15 morts dans une église, de nombreuses barricades ont été érigées sur les principaux axes de la capitale centrafricaine, et des échauffourées entre jeunes et forces de sécurité, notamment africaines, ont fait plusieurs blessés du côté des civils.
Ce vendredi encore, des barricades ont été installées dans plusieurs quartiers de Bangui. L’AFP qui indique qu’aucun véhicule ne circulait dans les rues de la capitale centrafricaine ce matin, précise qu’un hélicoptère militaire français survolait la ville.