Ce jeudi matin à l’aube, des tirs d’armes automatiques et de mortier ont été entendus dans plusieurs quartiers de Bangui, alors que le conseil de sécurité de l’ONU est attendu dans la journée pour adopter une résolution autorisant une opération militaire en Centrafrique.
Alors que le conseil de sécurité de l’ONU est attendu dans la journée de ce jeudi pour adopter une résolution autorisant une opération militaire en Centrafrique, des tirs d’armes automatiques et de mortier ont été entendus dans plusieurs quartiers de Bangui, ce matin à l’aube.
Selon le constat fait par des journalistes de France 24, « les premiers tirs ont été entendus vers 4 heures du matin. D’abord au nord de la ville, puis peu de temps après, au sud de la ville, essentiellement dans les quartiers de Kassaï et de Boy-Rab ». L’envoyé spécial de la chaîne explique qu’il se pourrait qu’il « s’agisse d’attaques de milices anti-Balaka, sur des cantonnements des forces armées centrafricaines et notamment le camp militaire de Kassaï.
Ces milices soutiennent l’ancien Président, François Bozizé, et s’opposent à l’ex-Séléka, l’alliance qui a pris le pouvoir à Bangui le 24 mars dernier ». Les journalistes de France 24 qui ont confié que le ministre de l’Intérieur centrafricain n’était pas capable de donner un point précis de la situation, ce matin, ont en outre révélé avoir constaté « des mouvements de troupes dites ex-séléka, donc aujourd’hui forces armées centrafricaines, vers le nord de la ville »..
En attendant le vote d’une résolution de l’ONU qui pourrait être effectif dans la journée de ce jeudi, les 600 militaires français seraient restés cantonnés près de l’aéroport. Pour le moment, leur mission reste de protéger les ressortissants français et non d’intervenir en cas de combats.