Après le couvre feu décrété, il y a deux jours, la force multinationale d’Afrique centrale et les rebelles du Séléka tentent de sécuriser Bangui, la capitale, une ville livrée à des scènes de pillages et en proie à des violences.
Un nombre important de blessés et de morts. La situation en Centrafrique est critique. A Bangui, la capitale, on assiste à des scènes de pillages et, la ville est en proie à des violences.
« La ville est tellement grande, il y a des pillages partout, c’est très dur de tout contrôler », a confié un soldat de la Fomac (Force multinationale d’Afrique centrale), rapporte LePoint.fr. Et de préciser : « Pistolet à la main, le général Moussa Mohammed Dhaffane, un des cinq ministres Séléka au sein du gouvernement d’union nationale, a lui-même participé à la traque des présumés pilleurs ».
Bangui pillée
La force multinationale d’Afrique centrale et les rebelles du Séléka tentent de sécuriser la capitale centrafricaine, une ville livrée à des scènes de pillages et en proie à de violences.
Le journaliste de l’AFP, envoyé sur place, a constaté que des magasins, des maisons particulières et des voitures étaient pillés par tous les Centrafricains, indépendamment de leur statut.
Cette nuit, des tirs ont été entendus à Bangui alors que les forces de l’ordre poursuivaient leurs patrouilles dans la ville.
« Les rebelles sont en train de (se) déployer dans l’ensemble de la capitale pour lancer les opérations de sécurisation et éviter les pillages », a déclaré Eric Massi, un des porte-parole du Séléka. Et de promettre « une tolérance zéro du Séléka contre toute exaction, pillage ou règlement de comptes ».
Michel Djotodia, le président par intérim, a prolongé hier, mardi 26 mars, le couvre feu décrété lundi.
Le bilan des violences, survenues à la suite de la chute dimanche du président centrafricain François Bozizé, n’est pas encore établi.