C’est un total de 300 corps que la Croix Rouge africaine a annoncé avoir récupérés à Bangui, la capitale centrafricaine, après deux jours de violences. L’on apprend en outre que près de 1 000 soldats français sont arrivés ce vendredi à Bangui et ont déjà mis hors d’état de nuire un groupe d’individus qui circulaient dans un pick-up armé.
Les premiers renforts français sont arrivés ce vendredi à Bangui. Alors que quelque 600 hommes étaient sur place depuis quelques jours, ce vendredi soir, ils étaient déjà plus d’un millier.
Selon l’AFP, des avions Rafale ont également survolé la capitale centrafricaine à deux reprises vendredi pour une mission dissuasive. Une compagnie parachutiste de 150 hommes a été acheminée de Libreville et environ 200 hommes équipés de blindés légers, arrivés au Cameroun à bord d’un bâtiment de la marine nationale, devaient rejoindre rapidement la RCA. Trois hélicoptères de manœuvre Puma venant du Gabon se sont également posés à Bangui, avec une centaine de personnes.
En outre, la Croix-Rouge africaine annoncé avoir récupéré au moins 300 corps à Bangui après deux jours de violences. Un bilan qui risque de s’alourdir car les recherches ont été interrompues par la nuit. Les violences ont pris de nouvelles proportion et se sont étendues à la ville de Bossangoa. Il faut reconnaître que la Croix Rouge africaine a passé la journée du vendredi à rassembler les corps de victimes des violences dans Bangui. Les recherches ont été interrompues à la tombée de la nuit. Interrogé par Reuters, le président de la Croix Rouge africaine a confié que « demain va être une journée monstre. Nous irons travailler demain et je pense qu’on aura besoin d’un quatrième jour aussi ».
Par ailleurs, on apprend que l’armée française a abattu des membres d’une milice qui étaient en pick-up armé et qui avaient ouvert le feu sur les militaires.