Amnesty International rappelle, aux parties signataires d’un accord sur le désarmement en République Centrafricaine, la quête de justice pour des crimes relevant du droit international.
Après la signature d’un accord sur le désarmement, intervenue entre des groupes rivaux et le gouvernement en Centrafrique, l’organisation Amnesty international a manifesté, dans un communiqué de presse, son souhait de voir être traduits en justice les auteurs des crimes qui relèvent du droit international.
Selon l’organisation, le 10 mai, dix groupes armés rivaux ont signé un accord avec les autorités de transition dans le but de déposer les armes et de participer à un processus de désarment, démobilisation, réinsertion et rapatriement. Amnesty International a exprimé son inquiétude par rapport au respect de cet accord censé en finir avec le conflit, les violences armées et les violations des droits humains.
Selon Stéphen Cockburn, directeur adjoint au bureau régional d’Amnesty International en Afrique de l’ouest et centrale, « si cet accord est sérieux et s’accompagne de mesures visant à amener les auteurs présumés de crimes de droit international à rendre des comptes, il offrira l’occasion d’en finir avec un conflit qui a coûté la vie à des milliers de personnes et a donné lieu à des violations massives des droits humains ».
Lundi 11 mai, des tensions ont été observées à la clôture du Forum dans la capitale, Bangui. Des groupes armés ont manifesté, en dehors, des locaux alors que se tenaient les travaux du forum, des routes ont été bloquées, poursuit Amnesty International.
L’organisation appelle aussi, avoir adressé une lettre aux autorités de Bangui, avant l’ouverture dudit forum, pour faire valoir son point de vue sur le nouveau projet de Constitution qui ne doit laisser aucune marge à la question de l’impunité, et ce, afin d’ inscrire la justice au cœur du processus de réconciliation.