
L’hôtel Hilton de Yaoundé, a servi de cadre du 10 au 11 avril dernier, à la première édition du colloque financier international, sous le thème : « Dette souveraine des Etats membres de la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) et les opportunités de restructuration ».
Au cours de cette importante rencontre de deux jours, à laquelle tous les acteurs du marché des capitaux de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) avaient pris une part active, les points suivants avaient été abordés :
- Cadre juridique et réglementaire applicable à la dette souveraine
- Quels sont les défis soulevés par la dette souveraine en Cemac
- Structuration d’une transaction et documents de financement
- Réflexions sur les mécanismes de restructuration de la dette souveraine dans la Cemac
Selon les co-organisateurs de cet événement que sont : Christian Akoa Mballa, Paul Onono et Cyrille Onana, « cette rencontre vise des buts biens définis. Il est question de mettre en lumière les capacités des institutions et des experts de la Cemac en matière de gestion et de restructuration de la dette publique ; créer des synergies pour favoriser la mise en œuvre d’une plateforme collaborative entre les différentes parties prenantes notamment les Etats membres, les sociétés de bourses, institutions financières internationales, les banques et l’ensemble du secteur privé pour construire des solutions durables et efficientes et enfin partager les expériences sur les mécanismes de restructuration de la dette souveraine en proposant aux challenges locaux des solutions pertinentes et éprouvées adaptées au contexte »
« Cette rencontre des professionnels des marchés financiers serait la bienvenue, si et seulement si, le panier de la ménagère africaine pouvait s’améliorer, si les fonds octroyés par les bailleurs de fonds pouvaient être utilisés pour les projets auxquels ils sont destinés, s’il y avait un suivi rigoureux et sans complaisance », déclare l’étudiante Cécile W.
« Mais comme je connais l’unité de valeur des détourneurs de fonds dans nos pays, soit en milliards de francs cfa, et le ver qui est dans le fruit depuis des années, j’ai des doutes de ce que le rendez-vous de Yaoundé produise de bons résultats. Et comment les générations futures feront-elles pour rembourser ces dettes accumulées, déjà qu’elles vivent dans une précarité qui ne dit pas son nom ? », ajoute-t-elle.