Fixée par l’ONU tous les 20 juin de l’année, la journée mondiale des réfugiés a pour objectif de faire connaître la situation difficile dans laquelle se trouvent 43,7 millions de réfugiés dans le monde. Cette année, à l’occasion de cet évènement, le Haut Commissariat des Réfugiés (HCR) a décidé de lancer la pétition #Aveclesréfugiés dans le but d’inciter les dirigeants du monde à se pencher sur la question.
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Selon les estimations de l’ONU, au moins 43,7 millions de personnes ont le statut de réfugiés dans le monde. Un nombre encore beaucoup trop important. Afin qu’ils ne tombent pas dans l’oubli, l’Assemblé générale des Nations Unies a fixé au 20 juin une journée commémorative internationale en leur faveur. Elle est relayée dans de nombreux pays par des activités et des actions visant à faire connaître la situation particulière et l’urgence dans laquelle se trouvent les réfugiés.
Cette année, le Haut commissariat des Nations Unies (HCR) a décidé de lancer une pétition #Aveclesréfugiés pour inciter les gouvernements du monde entier à prendre leurs responsabilités pour l’amélioration des conditions de vie des réfugiés. Pour rappel, selon la Convention de 1951, qui a institué le HCR, le terme de réfugié s’applique à « toute personne qui, craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ».
La vie de réfugié est souvent rude. « Tout laisser derrière soi, tout de ce qui nous a été cher et précieux, c’est-à-dire se retrouver projeté dans un avenir incertain, en un milieu étranger. Vous représentez-vous le courage qu’il faut pour vivre avec la perspective de devoir passer des mois, des années, peut-être toute une vie, en exil ?», questionne António Guterres, ancien Haut Commissaire pour les réfugiés.
La journée internationale des réfugiés nous rappelle avant tout que tout être humain a le droit à la dignité et au respect. Or, aujourd’hui encore, de nombreuses personnes en exil vivent dans des conditions déplorables et sans aucune perspective d’avenir…
