Depuis mercredi dernier, l’organisation des Nations unies tentent d’instaurer un dialogue entre les différents parties aux prises en Libye, dans la capitale Suisse, Genève. Mais le pari est loin d’être gagné.
La mise en place du dialogue entre les différents protagonistes de la crise libyenne s’annonce difficile. L’Organisation des Nations unies tentent d’engager les discussions depuis mercredi à Genève, en Suisse. Mais certains acteurs de premier plan manque à l’appel, rapporte Les dépêches de Brazzaville.
« Longues et compliquées »
Deux gouvernements se font face en Libye. Celui reconnu par la communauté internationale, allié aux milices du général Haftar, qui siège à Al-Baïda, à 1 200 km à l’est de la capitale et celui situé à Tripoli, lié au groupe armé Aube de la Libye, Fajr Libya. « Ces négociations vont être longues et compliquées », avait indiqué avant le début des négociations le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Libye et chef de la mission de l’ONU (MISNUL) dans le pays, Bernardino Leon.
Aube de la Libye encore absent
Alors que les membres du Parlement reconnu par la communauté internationale, des personnalités de la société civile, ainsi que des membres des gouvernements provisoires précédents sont présents, l’autre camp regroupé autour d’Aube de la Libye est encore absente des négociations. Ils devaient décider de leur éventuelle participation d’ici la semaine prochaine. Bernardina Leon les a appelé à intégrer le processus dès le 18 janvier prochain.
L’objectif de ces discussions est dans un premier temps de « rétablir la confiance dans un pays qui est proche d’un chaos total », a précisé le représentant de l’ONU. Pour cela, l’organisation onusienne appelle tous les groupes armés à se retirer de toutes les villes libyennes « afin de créer un environnement propice au dialogue, ainsi qu’un gel des opérations militaires pour quelques jours ».