Présidente de transition de la République centrafricaine depuis un mois, Catherine Samba-Panza fait l’état des lieux. Pour elle, ce n’est pas le moment pour la France d’abandonner la République centrafricaine.
A la tête de la République centrafricaine depuis un mois, Catherine Samba-Panza, la nouvelle Présidente fait l’état des lieux. Pour elle, ce n’est pas le moment pour la France d’abandonner la République centrafricaine. La Présidente de la nouvelle transition, accrochée par RFI et AFP, estime que « l’Etat n’est pas présent partout, mais l’embrasement du pays a été évité ».
« L’Etat n’est pas présent partout dans le pays mais l’embrasement du pays a été évité », a indiqué la Présidente de transition. A la question de savoir quel message lancer aux musulmans centrafricains qui vivent dans la peur, Catherine Samba-Panza est d’avis que « le gouvernement est conscient de ce qui se passe et fait les efforts nécessaires. Mais il ne faut pas regarder uniquement les mauvaises choses ».
Au moment où le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, craint une partition de la Centrafrique, la Présidente a les mêmes inquiétudes. « Quand on voit le retrait de certains éléments de la Séleka vers le Nord-est on doit se sentir interpellés par cette situation (…) ». « Ce n’est pas le moment d’abandonner la République centrafricaine », lance-t-elle aux députés français qui vont voter mardi à l’Assemblé nationale pour la poursuite ou pas de l’opération Sangaris.
L’AFP rappelle que la France a déployé début décembre 1 600 hommes en Centrafrique, mais ce contingent qui agit officiellement en soutien des 6 000 hommes de la MISCA n’a pas permis de faire cesser les violences et Paris a du annoncer l’envoi de 400 soldats supplémentaires.
Toujours selon le site, les chefs de l’Eglise catholique et de la communauté musulmane centrafricaines ont appelé ce vendredi à désarmer les civils « infiltrés » dans les églises et les mosquées pour neutraliser miliciens et pillards qui terrorisent le pays malgré le déploiement de forces internationales.
