A Casablanca, au Maroc, toutes les conditions sont en train d’être réunies pour déclencher la colère du roi Mohammed VI. De quoi s’agit-il ?
Alors que le Maroc reste un modèle en Afrique et même dans le monde, s’agissant de l’état des infrastructures, la ville de Casablanca traîne les pieds et, selon le journal BTPNews, « n’arrive toujours pas à s’offrir une infrastructure routière à la hauteur des grandes capitales mondiales ». Un constat alarmant, mais qui n’étonne personne, déplore le journal.
Ville la plus peuplée du royaume chérifien, « la métropole a toujours mal à ses routes. Exceptées les quelques artères du centre-ville (et encore !), l’état déplorable des routes déçoit…beaucoup même. Les dernières précipitations ont d’ailleurs mis à nu l’état lamentable et désastreux de l’infrastructure routière, manifestement dégradée par ces récentes pluies torrentielles », pointe le journal.
Très vites, ces routes deviennent impraticable et la circulation aisée et compliquée. L’état catastrophique des routes reste toutefois à l’origine de la multiplication des accidents de la route. Idem pour les dégâts causés aux véhicules. Une situation intenable. La responsabilité incombe sans aucun doute au Conseil de la Ville et à Casa Aménagement. Reste à savoir maintenant qui fait quoi et qui est responsable de quoi », se demande le journal qui parle de « grande confusion ! »
Cette situation catastrophique des infrastructures routières ne va pas dans le sens d’apaiser la colère du roi, déjà furieux de la gestion de la pandémie par les autorités de cette ville qui cumule le plus de ca de Coronavirus au royaume. Le roi Mohammed VI est tenté de piquer une colère encore plus grosse, si l’on sait que des « travaux d’entretien de dernière-minute envahissent les grands artères de la ville. Des travaux en trompe-l’œil », comme le dénonce BTPNews.
A lire : Maroc, Casablanca : nouvelle colère de Mohammed VI