Dr Paul Prince est très connu à Douala et surtout au marché de la gare où il expose ses produits. Il est spécialiste des écorces et des plantes d’Afrique Centrale, notamment du Cameroun, du Gabon, du Congo, de la Centrafrique… Grâce à ces plantes, il soigne ainsi diverses maladies vénériennes, comme la syphilis, ou d’autres infections génitales comme l’urétrite à chlamydia, l’herpès génital.
Envoyé spécial au Cameroun,
Pas très bavard, Dr Paul Prince est une célébrité au marché de la gare où il soigne des malades depuis plus de deux décennies, grâce à ses médicaments traditionnels à base d’écorces et de plantes. Malgré son albinisme, il a opté pour faire ce métier afin de venir en aide à sa population, surtout les plus démunis. Il a ainsi appris à connaître l’utilité de plusieurs plantes d’Afrique Centrale qu’il combine des fois avec d’autres d’ailleurs, pour avoir des résultats probants dans son domaine. « J’ai aujourd’hui une grande expérience dans la médecine traditionnelle camerounaise, que je pratique depuis plus de 20 ans. J’ai été formé par un papa, paix à son âme, puisqu’il est décédé. J’ai aussi ma connaissance personnelle dans la médecine », a fait savoir Dr Paul Prince.
« Aujourd’hui, je soigne diverses maladies vénériennes, telles que la syphilis, ou d’autres infections génitales comme l’urétrite à chlamydia ou l’herpès génital. La chlamydiose est une infection transmissible sexuellement et peut infecter les organes génitaux, le rectum et la gorge. Une personne atteinte de chlamydia peut la transmettre à une autre lors d’une relation sexuelle. Elle affecte des personnes de tous les âges, mais le plus souvent les jeunes femmes. Je soigne même la peste avec les écorces et les racines. Je soigne la faiblesse sexuelle et l’infertilité chez l’homme et la femme », a-t-il confié, nous montrant certains de ses produits en poudre à base d’écorces qu’il expose à l’entrée du marché de la gare, à Douala.
En revanche, Dr Paul Prince reconnaît n’avoir pas encore trouvé de remède contre le Coronavirus, qui est en train de faire des ravages dans le monde, en Afrique et même au Cameroun. Néanmoins, il dit être toujours dans la recherche. « Nous avons des produits que la femme consomme seule et d’autres qu’elle partage avec son homme, pour soigner l’infertilité. En ce qui concerne le Coronavirus, nous sommes toujours à la recherche d’un remède. Pour le moment, j’avoue que je n’ai vraiment pas encore trouvé un produit que je peux mettre sur le marché », regrette-t-il, avant d’ajouter : « il n’y a que les moyens qui manquent, sinon, on peut transformer beaucoup de ces poudres en comprimés ».
