Au moins 22 personnes ont été tuées, en République démocratique du Congo, au cours d’un raid perpétré, dans la nuit de lundi à ce mardi, dans un village dans l’Est de ce pays d’Afrique Centrale.
C’est un véritable carnage qui a été perpétré, dans la nuit de lundi à mardi, à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), où des éléments supposés appartenir aux Forces démocratiques alliées (FDA), un groupe de rebelle basé en Ouganda, ont tué au moins 22 personnes.
Selon les autorités congolaises, les assaillants ont massacré les habitants du village de Mwenda à coups de machettes et de fusils. Jeremi Mbweki, un représentant de la société civile qui s’est confié à Reuters, accuse les Forces démocratiques alliées (FDA), des rebelles ougandais auteurs de plusieurs exactions dans la région.
Lors d’un entretien téléphonique, Jeremi Mbweki tire la sonnette d’alarme : « Maintenant, nous vivons dans la peur totale, sans aucune certitude quant à l’avenir », ajoutant que neuf autres corps ont été découverts, lundi, dans un autre village de la région, également victimes d’une attaque présumée de la FDA.
Pour sa part, l’administrateur du territoire de Beni, Donat Kibwana, a confirmé le nombre de morts et a lui aussi pointé du doigt les rebelles de la FDA comme étant à l’origine de ces assauts macabres.