L’ONG française Cap Togo a construit une bibliothèque dans la seconde ville du Togo. Une initiative de long terme, dotée d’un fort partenariat local.
» L’acte d’apprendre, qui est au coeur de l’activité éducative, fait passer l’être humain de l’état d’objet à la merci de l’événement au statut de sujet créateur de son histoire « . Tirée d’un rapport de l’UNESCO (l’institution des Nations-Unies pour l’éducation et la culture), cette phrase a servi de guide aux jeunes fondateurs de Cap Togo, une organisation non gouvernementale (ONG) française qui vient de construire une bibliothèque à Kpalimé, la seconde ville du Togo.
» Nous avions le projet de construire un échange Nord-Sud autour des valeurs de l’éducation « , explique Pierre Antebi, étudiant en droit à Paris et l’un des animateurs de Cap Togo : » C’est par le hasard d’une rencontre que nous sommes arrivés à Kpalimé. « Cette rencontre, c’est celle d’un prêtre catholique et, au-delà, d’une communauté paroissiale très motivée pour agir contre l’illettrisme.
Soutien scolaire
La communauté a fait don d’un terrain, et la bibliothèque Sedar Senghor voyait le jour dès le terme du second séjour des jeunes Français, en août 1999. Dès la rentrée scolaire suivante, elle a contribué à faciliter l’accès à l’écriture et à la lecture des adolescents de Kpalimé. L’objectif était, et demeure, d’accroître l’alphabétisation parmi ces jeunes dont plus de 50 % ne peuvent aller en classe, faute de place dans les écoles de la ville.
Beaucoup reste à faire, en particulier auprès des 7 – 12 ans. Un projet de soutien scolaire sera notamment mis en oeuvre. Ce sera l’objet de la rencontre de cette année entre Cap Togo et la communauté paroissiale de Kpalimé.
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