Des températures extrêmes s’abattent sur la région du Maghreb. En cette mi-février 2024, le Nord de l’Afrique est en proie à une vague de chaleur intense, avec des températures atteignant des niveaux records au Maroc. Cette canicule soulève des inquiétudes quant à ses impacts sur la santé des populations et l’environnement. Elle alerte une nouvelle fois sur les changements climatiques.
Le mercure a dépassé les 36 degrés Celsius dans certaines régions du Maroc, dépassant de loin les normales saisonnières. Des villes Essaouira et Agadir ont battu leur record de température mercredi 14 février avec plus de 36°. Il a fait 35° à Casablanca, 34° à Rabat
Des températures extrêmes au cœur de l’hiver
Cette canicule a des effets néfastes sur la santé des populations. Les personnes âgées et les enfants sont particulièrement vulnérables aux risques de déshydratation et de coup de chaleur, surtout à une période ou la température est normalement clémente.
La canicule précoce va aggraver également la sécheresse qui sévit déjà dans la région. Le manque d’eau potable et de précipitations affecte l’agriculture et menace la sécurité alimentaire. De plus, les fortes chaleurs et l’absence d’eau dans les sols vont favoriser le retour des feux de forêts qui ont été particulièrement intenses, l’année dernière, en Algérie et en Tunisie.
Un appel à l’action
Cette canicule est un avertissement sérieux des dangers du changement climatique. Les pays d’Afrique du Nord sont attendus pour prendre des mesures urgentes afin de s’adapter aux effets du changement climatique et protéger leurs populations ainsi que leur environnement.
La canicule est un signe alarmant du changement climatique. Il est crucial que les pays de la région prennent des mesures concrètes pour s’adapter à ses effets et pour protéger leurs populations et leur environnement.