A cause de leur patrimoine génétique, certains malades atteints de cancer colorectal ne pourraient pas bénéficier des effets bénéfiques de l’aspirine.
L’aspirine est liée à une baisse du risque du cancer en général et de maladies cardiovasculaires. Mais à cause de leur patrimoine génétique, certains malades atteints de cancer colorectal ne pourraient pas bénéficier des effets bénéfiques de l’aspirine.
Une étude publiée dans la revue américaine Science Translational Medicine indique que l’aspirine réduirait de 50% le risque de cancer colorectal, faudrait-il que ces personnes soient porteuses de gènes qui produisent un niveau élevé de l’ enzyme 15-PGDH.
Ayant examiné des tissus provenant de 270 malades atteints de cancers du colon, qui faisaient partie d’un groupe de 127 865 participants à cette étude et qui ont été suivis pendant trois décennies, les chercheurs ont constaté que les personnes avec un profil génétique qui ne leur permet pas de produire des niveaux élevés de l’enzyme 15-PGDH ne bénéficient pratiquement pas des vertus qu’a l’aspirine contre le cancer colorectal.
L’AFP précise que le but de ces chercheurs est de voir dans quelle mesure est-ce qu’il est possible de mettre au point un test qui pourrait permettre aux médecins de déterminer si oui ou non leurs patients peuvent bénéficier des effets positifs de l’aspirine.