Cameroun : Yaoundé capitale mondiale du cinéma africain


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Festival Ecrans Noirs 2022
Festival Ecrans Noirs 2022

Placé sous le thème : « le cinéma, un art total », le festival Écrans noirs s’est imposé au fil des années comme l’une des plaques tournantes du cinéma africain.

Rendez-vous culturel international entre cinéastes et amateurs de cinéma, le festival Écrans noirs s’est tenu sur 8 jours, donc du 1er au 8 octobre 2022, avec une portée pluridimensionnelle qui s’est dessinée aux travers de diverses projections cinématographiques, colloques internationaux, ateliers, Masterclass entre autres comme l’indique Bassek Ba Kobhio, Délégué général du festival Écrans noirs.

Pour Bassek Ba Kobhio, «nous voulons que ce festival, qui est un festival africain, mais qui met l’accent sur le développement du cinéma en Afrique centrale, permette des avancées sur le plan entrepreneurial, commercial, industriel. C’est la particularité de cette édition avec le marché du film qui a réuni six pays d’Afrique centrale et d’ailleurs».

Blick Bassy
Blick Bassy

En prélude à ce grand rendez-vous culturel mondial, sur 500 films proposés au jury du festival Écrans noirs, une centaine avait été retenue et avait été soumise, du 2 au 7 octobre 2022, à l’appréciation du public. Pour cette nouvelle aventure du 7ème art qui s’était ouverte au Palais des congrès de Yaoundé, le public présent à pu admirer le talent camerounais à travers des danses traditionnelles, mais aussi la projection du court métrage de 15 min du cinéaste camerounais Blick Bassy intitulé «Future lullaby» avec pour actrice principale la jeune Diana Bouli. Un film qui peint l’évolution de la société.

«Le cinéma seul, même s’il contient sept arts officiels, ne peut plus se suffire, c’est pour cela que l’on s’est dit, on va faire un colloque avec un thème où les peintres musiciens et autres savent qu’ils font partie du grand cinéma. D’où le thème retenu : Le cinéma, un art total», explique le Délégué général festival Écrans noirs.

Plusieurs thématiques abordées

Comme à chaque édition, les spectateurs, petits et grands, ont eu un vaste choix de films à voir, soit au village du festival, situé au Palais des sports de Yaoundé, soit dans différentes salles telles que l’Institut Goethe, l’Institut Français, la Fondation Tandeng Muna ou encore la salle Sita Bella. Parmi les films à découvrir, quelques longs métrages camerounais qui ont été également en compétition. Malgré des budgets souvent limités, la réalisation de ces films reste séduisante.

Il n’est pas superflu de rappeler que, «Écrans noirs» est un festival de cinéma africain, fondé en 1997 par le réalisateur Bassek Ba Kobhio, qui se tient tous les ans, à partir du mois de juin, à Yaoundé, au Cameroun.

Organisé par l’association Écrans noirs, qui a comme objectif la diffusion des créations cinématographiques de six pays d’Afrique centrale (Cameroun, Gabon, Congo, République démocratique du Congo, République centrafricaine et Tchad), le festival se veut aussi un espace de réflexion sur le cinéma et organise des colloques, rassemblant des professionnels, qui débattent sur des thèmes concernant les conditions d’exercice et l’évolution de cet art sur le continent africain. Les organisateurs du festival proposent par ailleurs des résidences d’écriture pour les scénaristes.

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