Yaoundé a accueilli, fin septembre, le 2è congrès mondial de chirurgie endoscopique. Un succès pour le Cameroun qui est devenu, en l’espace de quelques jours, la capitale du secteur.
La rencontre scientifique des spécialistes en gynécologie placée sous le très haut patronage du chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, s’est tenue du 26 au 30 septembre 2022, à Yaoundé, capitale camerounaise. Ce congrès mondial de chirurgie endoscopique en gynécologie, le 2è du genre, organisé au Cameroun, a débuté le lundi 26 septembre 2022 avec des travaux pratiques au Chracerh (Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie et reproduction humaine Paul et Chantal Biya), puis le Palais des congrès a pris le relais.
Au menu des travaux, le partage d’expériences et le transfert des technologies en matière de chirurgie endoscopique entre les sommités scientifiques venues des quatre coins de la planète (américains, européens, asiatiques et africains). Différentes thématiques étaient abordées entre autres les infections pelviennes et les complications, les adhérences pelviennes, l’infertilité, les tumeurs, les saignements anormaux ou encore l’endométriose. Il était également question pour les scientifiques de se mettre à jour sur les nouvelles méthodes et nouveaux outils très pointus. Les enjeux étaient énormes, selon le Pr Jean Marie Kassia, administrateur directeur général du Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh), et par ailleurs président de la société africaine de chirurgie endoscopique en gynécologie, cheville ouvrière de l’organisation au Cameroun.
Les grandes sommités mondiales présentes
Le Cameroun a rassemblé les grandes compétences scientifiques du monde pendant une semaine pour permettre de voir les dernières avancées. Un cadre qui a permis aux experts de présenter les résultats de leurs recherches. Occasion également pour les gynécologues africains de se former pendant cette période. A ces travaux où toutes les grandes questions dans le domaine de la gynécologie étaient abordées, la sphère génitale de la femme était le pôle d’intérêt, secteur par secteur. Avec pour thème principal : « Comment développer la chirurgie endoscopique dans tous les pays africains ? ». Cette rencontre s’est proposé donc de répondre à cette problématique. L’objectif était de passer en revue des pathologies gynécologiques en fonction des conditions de certains pays africains.
Selon le Pr Jean Marie Kassia, plusieurs facteurs ont justifié le choix du Cameroun. « C’est une destination qui interpelle. Lors du premier congrès, le Cameroun avait réussi à réunir les meilleurs spécialistes du monde et 1044 personnes en provenance du monde entier. Ça avait été un succès, l’accueil avait été extraordinaire. La culture camerounaise leur avait été offerte ». En plus, un diplôme universitaire de chirurgie endoscopique en gynécologie avait été lancé par le ministre de l’Enseignement supérieur grâce à un partenariat avec l’Université de Yaoundé I. Il bénéficie de la collaboration de la Société africaine de chirurgie endoscopique en gynécologie (Afsge). Plusieurs étudiants viennent des autres pays africains pour se faire former.
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