Un jeune gendarme camerounais a été tué par des présumés séparatistes anglophones dans la ville de Nguti, localité située entre les deux régions anglophones du Cameroun.
Drame au Cameroun où un jeune gendarme camerounais a été tué, ce dimanche 18 février 2018 au soir, par des présumés séparatistes anglophones dans la ville de Nguti, localité située entre les deux régions anglophones de ce pays d’Afrique Centrale.
« Des membres de la guérilla anglophone ont attaqué le poste de contrôle de la gendarmerie de Nguti. Ils ont abattu un élève gendarme et lui ont arraché les yeux. Son arme et sa boite chargeur garnie de cartouches ont été emportés par les assaillants », a précisé à Anadolu le gouverneur du Sud-Ouest, Bernard Okalia Bilai.
« Nous avons perdu six gendarmes et deux militaires dans les deux régions anglophones, rien que durant ces deux dernières semaines. Les brigades de gendarmerie ainsi que les postes de contrôle sont principalement ciblés par ces assaillants », renseigne le Secrétaire d’Etat à la gendarmerie, Jean-Baptiste Bokam, insistant que les gendarmes sont devenus des cibles récurrentes des activistes anglophones. Par ailleurs, le Secrétaire d’Etat à la gendarmerie révèle que depuis le début de février 2018, les assaillants crèvent les yeux de leurs victimes.
Jean-Baptiste Bokam déplore que « c’est un message cruel que les assaillants envoient à la gendarmerie et aux familles de leurs proies. Ils règlent le compte des gendarmes qu’ils accusent d’exactions dans ces régions ».