Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a assuré ce mercredi sur BFM TV/RMC que la famille française enlevée le 19 février à l’extrême nord du Cameroun était vivante. Sans pour autant communiquer sur leur état de santé.
Ils sont vivants. Les sept otages français, quatre enfants âgés de 5 à 12 ans et trois adultes de la même famille, enlevés le 19 février à l’extrême nord du Cameroun seraient en vie. C’est le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius lui-même qui l’a assuré ce mercredi sur BFM TV/RMC.
« Oui, ils sont vivants. On fait le maximum pour les libérer », a déclaré le chef de la diplomatie française. La famille Moulin-Fournier est détenue au Nigeria par la secte islamiste Boko Haram. Une vidéo de la famille a été diffusée le 25 février et le 21 mars dans laquelle le père Tanguy Moulin-Fournier appelait l’ambassadeur de France au Cameroun de « tout mettre en œuvre » pour faire libérer sa famille car, selon ses dires dictés dans un communiqué par les ravisseurs, « Nous perdons nos forces chaque jour et commençons à être malades, nous ne tiendrons pas longtemps ». Les islamistes exigent la libération des prisonniers détenus au Nigeria et au Cameroun.
Fabius en première ligne
Laurent Fabius se mobilise pour la libération des sept otages français enlevés le 19 février au nord du Cameroun. Le ministre français des Affaires étrangères s’est rendu le vendredi 15 mars à Yaoundé, la capitale camerounaise où il a rencontré son homologue Paul Biya. Avant de s’entretenir, le lendemain, avec le président nigérian Goodluck Jonathan.
Paris refuse, toujours, de céder au chantage renouvelé des islamistes de Boko Haram portant sur la libération des membres de la secte islamiste. Le ministre français des Affaires étrangères n’a, cependant, pas précisé si la famille française enlevée le 19 février à l’extrême nord du Cameroun se trouve en bonne santé.
Le chef de la diplomatie française est, par ailleurs, revenu sur la mort annoncée de Philippe Verdon, l’otage français capturé le 24 novembre 2011 au Mali. A l’entendre, il faut s’attendre au pire. Au total, 15 otages français sont actuellement détenus en Afrique.