Il a fallu la mort de l’ancien capitaine des Lions Indomptables du Cameroun, Stephen Tataw, la semaine dernière, pour que le président de la République Paul Biya, décide enfin d’offrir 22 logements sociaux aux quarts de finalistes de la Coupe du monde 1990 en Italie. Pour leur part, les médaillés d’or aux Jeux olympiques de Sydney 2000, interpellent le Président Biya.
Toute l’affaire serait partie d’une information du journaliste Philippe Boney au cours de son célèbre programme Olympia Sports diffusé dans la matinée du 6 août dernier sur les antennes d’Amplitude FM: « le président de la République a décidé de l’octroi de 22 logements sociaux aux héros du mondial 90 ».
Un cadeau qui arrive dans la foulée du décès du capitaine Stephan Tataw, un acteur majeur de cet exploit, de devenir la première sélection africaine à disputer un quart de finale de Coupe du monde, en 1990 en Italie. Selon plusieurs sources concordantes, Stephen Tataw s’en est allé alors qu’il ne parvenait plus à joindre les deux bouts.
« Elle ne peut être que normale. Je pense que le chef de l’État a reconnu en nous, les valeurs de ce pays et tous ce que nous avons fait en cette année 90 pour notre pays. Le Président a trouvé qu’il fallait récompenser les 22 qui étaient à la Coupe du monde en Italie 90. Nous voulons encore dire une fois de plus merci au président de la République pour ce geste qui nous va droit au cœur et qui va arranger beaucoup de nos camarades qui sont en difficultés », a indiqué Roger Milla, l’ancienne star des Lions Indomptables du Cameroun.
Par ailleurs, les champions olympiques à Sydney 2000, par la voix de Serge Branco Namekong, interpellent leur capitaine d’antan, Geremi Njitap, pour qu’il intercède en leur faveur auprès de Paul Biya. « Nous, les champions olympiques, après discussions entre nous, voudrons que notre capitaine (Geremi Sorel Njitap) écrive au Chef de l’Etat, son Excellence Paul BIya, pour une récompense à la hauteur de notre performance, il y a 20 ans, car nous estimons avoir remporté le plus grand succès de l’histoire du football camerounais sur le plan mondial », peut-on lire dans une correspondance.