Le Président camerounais, Paul Biya, dans un acte empreint de mépris aux droits humains fondamentaux, ordonne à l’armée d’utiliser la force contre les civils ambazoniens dans la crise qui oppose son régime aux séparatistes depuis maintenant quatre années.
Depuis 2016, il existe un dur bras de fer entre les Ambazoniens dit les séparatistes et le régime du Président camerounais, Paul Biya. L’auto-proclamation de l’indépendance de l’Ambazonie par les anglophones est la principale cause de ce conflit. Le chef de l’Etat camerounais se refuse à reconnaître cette indépendance en prônant l’unicité du pays. Les Ambazoniens font donc depuis lors recourt à la violence pour se faire entendre.
Aujourd’hui, Paul Biya a donné le feu vert pour que l’armée utilise la force contre ces insurgés qu’il considère comme des terroristes. On assiste donc à une vive réaction de la part de l’armée qui contre-attaque les Ambazoniens en tirant sur eux à balles réelles. Ces heurts ont déjà fait plusieurs dizaines de morts et de blessés dans les rangs des civils. De nombreux villages ont été incendiés.
Les forces de l’ordre ont même mis le feu à plusieurs écoles et brûlé des maisons. Des civils ont brûlé vifs dans ces incendies. D’après le gouvernement, l’armée a également connu des pertes en vies humaines. Les autorités ont annoncé que plusieurs dizaines d’hommes en uniformes sont tombés au front.
Dans un discours du 10 septembre, le Président Paul Biya a annoncé un grand dialogue national pour sortir de la crise, il s’est tenu du 30 septembre au 4 octobre 2019. Ce dialogue a rassemblé tous les acteurs de la vie politique camerounaise, mais pour l’instant, ses effets tardent à se manifester.