En prélude à la Fête des Mères qui sera célébrée le 26 mai prochain, l’Association Mother’s Love (Amour maternel), a eu l’ingénieuse idée de convier les mamans et futures mères (jeunes filles) à une série de rencontres (le 23 février et le 28 avril 2019) afin de leur présenter le concept des Journées Sweet Mummy Party.
C’était donc l’objet de la première rencontre ayant pour thème : « Le métier de mère », tenue le samedi 23 février 2019 à l’hôtel Somatel, situé au quartier Bali à Douala.
Prenant la parole devant une soixantaine de participantes, Eléonore Makam épse Yahabang, promotrice de ce concept a déclaré que « Sweet Mummy Party, qui sera dorénavant portée par l’Association Mother’s Love, vient du constat que toutes les dérives de la société partent des familles et que les mères en tant qu’actrices principales des familles pouvaient se servir des armes (Amour maternel) dont elles disposent, pas pour mettre fin à la misère du monde, mais pour apporter un changement considérable au sein des maisons, dans les familles et pourquoi pas de la nation. Nous sommes convaincus que les bavures que nous observons çà et là, pouvaient être amoindries si la plupart des mères n’enterraient pas leur Force de l’Amour maternel comme le serviteur qui avait enterré son talent dans l’Evangile sous prétexte qu’il n’en avait pas assez ».
« Oui, le concept Sweet Mummy Party vient du fait que nous sommes persuadés qu’avec la Force de l’amour maternel, les mères peuvent faire bouger toute la société », avait-elle conclu.
Pour animer le débat et aussi amener l’assistance à bien comprendre le thème du jour, le Pr Yvette BALANA, enseignante à l’Université de Douala et par ailleurs facilitatrice à cette rencontre d’échange et de partage d’expériences, avait jeté le pavé dans la mer en posant la question de savoir : « Si être mère était un métier ».
La réponse à cette question avait obligé les participantes à se regrouper en deux camps. Pour certaines participantes, « être mère n’est pas un métier », pour d’autres par contre, « être mère est bel et bien un métier », un art, qui s’apprend de manière informelle, peut être exercé par tout le monde, n’est pas rémunéré à l’immédiat, ne connaît pas la retraite, vous prive de tous les plaisirs, bref c’est un sacerdoce. Si, salaire il faut parler, lorsque vous donnez une bonne éducation à votre enfant, qui plus tard, fait la fierté de toute la famille, voire de toute la société, à ce moment, l’honneur revient à la mère. Aussitôt, les peines et les tourments endurés passent dans les oubliettes.
Selon le Pr Yvette BALANA, « Ne déléguez pas toutes les tâches. Trouvez toujours quelque chose à faire pour votre enfant. Cela permet de garder le contact avec ce dernier ».
Au terme de cette rencontre qui a amené les participantes a remué les méninges plus qu’il n’en fallait et aussi de se connaître, une liste a été ouverte pour les inscriptions moyennant une modique somme de 25000 fcfa, afin de permettre au vaillant comité d’organisation de mettre les petits plats dans les grands le jour « J », qui n’est autre que le 26 mai 2019.