Cameroun : incendie au siège du Réseau des Droits Humains en Afrique Centrale


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Incendie RedHac
Incendie RedHac

Les bureaux de l’Ong internationale, Redhac (Réseau des droits humains en Afrique centrale) situés à Douala au lieu-dit Bali dont l’activiste Maximilienne NGO MBE est la directrice exécutive, ont été incendiés dans la nuit de dimanche à lundi.

L’incendie des locaux du Réseau des droits humains en Afrique centrale (Redhac) n’a pas manqué de faire régir les Camerounais et cela va continuer si le caractère criminel de cet acte était confirmé. « Toute la bibliothèque est consumée. Pas moyen de récupérer même un ouvrage. Plus de 2000 ouvrages perdus dans les flammes. Pour l’instant, l’huissier de justice commis a fait un constat. D’après quelques agents des sapeurs pompiers arrivés sur les lieux, une main criminelle serait à l’origine de ce drame. L’enquête va être diligentée dans les prochains jours », a déclaré Maximilienne Ngo Mbe, directrice exécutive du Redhac.

La Cameroon Patriotic Diaspora demande dans un communiqué une enquête rapide et indépendante » pour faire toute la lumière sur cet incendie, dont la nature criminelle ne fait l’ombre d’aucun doute, afin que les auteurs et les commanditaires soient traduits devant les juridictions compétentes ».

Maximilienne Ngo Mbe, est affligée et elle s’affaire à recevoir des amis, camarades et connaissances afin de leur expliquer les circonstances dans lesquelles est survenu cet incendie. Cette activiste de la société civile constate que cet incendie survient quelques jours après la visite de l’ambassadeur des États-Unis au Cameroun au siège du Redhac.  » Cela représente deux ans de nos recherches, de nos publications au niveau des pays d’Afrique centrale. Ce n’est pas seulement une perte pour le Cameroun. C’est les travaux de la RDC, c’est le travail du Gabon avec la question des élections et des violations des droits humains. C’est le travail du Tchad, c’est le travail de la Guinée équatoriale avec l’arrestation, la détention arbitraire de tous nos collaborateurs. »a déclaré Maximilienne Ngo Mbe sur Radio France Internationale.

Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances de cet incendie.

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