Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale a présidé, ce mardi, la cérémonie d’ouverture de l’atelier d’appropriation et de validation du plan d’action national pour l’élimination du travail des enfants en particulier et ses pires formes au Cameroun.
Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale a présidé, ce mardi, la cérémonie d’ouverture de l’atelier d’appropriation et de validation du plan d’action national pour l’élimination du travail des enfants en particulier et ses pires formes au Cameroun.
D’après une étude menée par l’Institut nationale de la statistique en 2007, il ressort que plus de deux millions de jeunes âgés entre 5 et 17 ans sont victimes des travaux forcés. Ainsi, le ministre de du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona a procédé mardi dernier a l’ouverture de l’atelier d’appropriation et de validation du plan d’action national pour l’élimination du travail des enfants.
Plusieurs autres membres du gouvernement ont pris part a cette cérémonie. On relève la présence du ministre de la Promotion de la femme et de la famille madame Abena Ondoua et celle du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle monsieur Zacharie Perevet. De l’avis du ministre Grégoire Owona, « le plan d’action national apparaît comme un outil performant dont les stratégies et les objectifs visent à éliminer les pires formes de travail des enfants d’ici 2016 ».
La validation de ce document vise l’abolition de toutes les formes d’esclavage affligées aux enfants. Ainsi, le travail forcé, le recrutement des enfants dans les conflits armés, la prostitution, la production et le trafic des stupéfiants ainsi que les travaux susceptibles de nuire à la santé ou à la moralité de l’enfant sont principalement visés.
Pour le ministre, il faudrait mener une bonne recherche et avoir une parfaite connaissance de la réalité du terrain pour supprimer ces phénomènes. De même, la prévention, la détection et la répression des auteurs ou complices contribuerait également a la suppression de ces maux. Enfin la protection et la réinsertion sociale des victimes, ainsi que la révision du cadre juridique et institutionnel devraient également entrer en jeu.
Il est nécessaire de souligner qu’en 2012, le Cameroun avait déjà fait des progrès minimes s’agissant de l’élimination des pires formes de travail des enfants. En effet Le gouvernement avait ratifie? le Protocole facultatif concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés, et le ministère des Affaires Sociales avait mis a? jour le manuel de procédure pour l’adoption d’enfants, afin de réduire le risque de trafic d’enfants en vue d’adoption.