Sous la présidence de Gabriel Mbairobe, ministre camerounais de l’agriculture et du développement rural, le FIDA (Fonds international de développement agricole), a tenu son conseil d’administration le 22 juillet 2019, dans la capitale économique.
Au cours de ces travaux, la délégation du Fida a évalué la mise en œuvre des programmes dans lesquels l’organisme accompagne le Cameroun. Les descentes sur le terrain sont également prévues.
« Aider le Cameroun à construire une agriculture durable qui permet de développer des filières comme l’oignon ou le riz, augmenter le revenu des producteurs, créer des emplois, autonomiser les jeunes et les femmes par des activités génératrices de revenus,… », a déclaré Son Excellence Hisham Mohamed Badr, ambassadeur d’Egypte en Italie.
Les trois quarts des personnes les plus pauvres au monde vivent dans les zones rurales des pays en développement. La plupart d’entre elles dépendent de l’agriculture pour leur subsistance.
Sous l’effet des changements climatiques, de la croissance démographique mondiale et de la volatilité des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, des millions de personnes vulnérables supplémentaires pourraient être touchées par la faim et l’extrême pauvreté d’ici 2030.
Le FIDA (Fonds international de développement agricole), investit donc dans les populations rurales et leur donne les moyens d’accroître leur sécurité alimentaire, d’améliorer la nutrition familiale et d’accroître leurs revenus. Il les aide à renforcer leur résilience, à développer les entreprises rurales et à prendre en mains leur propre développement.
Il faut rappeler que le Fonds international de développement agricole (FIDA) est une institution financière internationale et un organisme spécialisé des Nations Unies dont le siège est à Rome, le centre névralgique des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Depuis 1978, il a octroyé 20,4 milliards d’USD sous la forme de prêts à faible taux d’intérêt et de dons en faveur de projets qui ont touché quelque 480 millions de personnes.