Des personnes enlevées à l’est du Cameroun par des rebelles, dans la nuit de jeudi à vendredi, ont été conduits en territoire centrafricain. L’annonce a été faite ce samedi.
Ils sont 17 otages camerounais à être enlevés dans le village Babio près de Garoua-Boulaï non loin de la frontière avec la République centrafricaine, dans la nuit de jeudi à vendredi. Selon le ministère camerounais de la Communication, ces otages se trouvent actuellement en territoire centrafricain, indique l’agence Anadolu.
Dans un communiqué de presse de ce samedi 21 mars 2015, Issa Tchiroma, ministre camerounais de la Communication, par ailleurs porte-parole du Gouvernement, a indiqué que « les forces de maintien de l’ordre ont été dépêchées sur le terrain sous la supervision du commandant de légion de gendarmerie ».
Le site qui précise que les personnes revenaient du deuil d’un proche du sous-préfet de Lagdo, une ville située dans le Nord du Cameroun, indique que parmi ces 17 otages camerounais enlevés dans le village Babio près de Garoua-Boulaï non loin de la frontière avec la République centrafricaine, se trouvent, outre quatre femmes, un maire et quatre chefs traditionnels.
Selon Lawrence Djiyem, le sous-préfet de Garoua-Boulaï, joint au téléphone par Anadolu, une personne, « un vieux qui était fatigué et qui ralentissait la fuite des ravisseurs », avait immédiatement été relâchée. L’enlèvement n’a pas encore été revendiqué.