Une Commission mixte Cameroun, Congo et CEEAC, présidée par la Secrétaire générale adjointe de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Marie Thérèse Chantal Mfoula, a procédé, le 18 janvier dernier, à la réception provisoire du poste de contrôle unique frontalier (PCUF) de Ntam, en présence de l’entreprise chinoise Sinohydro Tianjin.
« A l’issue de la visite des lieux, la commission a constaté que les travaux ont été exécutés et achevés conformément aux conditions du marché et suivant les règles de l’art, nonobstant des légères malfaçons sur quelques ouvrages », rapporte la CEEAC.
A cet effet, elle a prononcé la réception provisoire des travaux, sous réserve de la prise en compte de malfaçons sus évoquées, dans un délai de quatre semaines, soit au plus tard le 16 février 2018. Un procès-verbal a été élaboré, adopté et signé par les différents chefs de délégations composant la commission.
Le chef de la délégation de la CEEAC a exprimé sa profonde satisfaction à l’endroit des délégations du Congo et du Cameroun, pour avoir tenu ce pari de la construction du poste de contrôle unique frontalier, le premier du genre dans l’espace CEEAC (Cameroun, Congo, Gabon, Rd-Congo, Tchad, Guinée Equatoriale, Sao Tomé, Centrafrique…).
Selon Mme Mfoula, ce poste facilitera les échanges commerciaux entre les deux Etats et renforcera le processus d’intégration régionale en Afrique Centrale. Elle a ensuite exhorté l’entreprise Sinohydro Tianjin à redoubler d’ardeur et d’ingéniosité, afin que les travaux de la deuxième phase soient une fois de plus de très bonne facture, et les ouvrages livrés dans les délais prescrits.
Le coût des travaux réalisés par l’entreprise Sinohydro Tianjin s’élève à 4,36 milliards FCFA pour un délai global de 21 mois. Le contrôle est assuré par la société Cira Ingenieurs Conseils pour un contrat fixé à 563,05 millions FCFA.
Le poste frontalier intègre le projet d’aménagement de la route Ketta-Djoum (plus de 100 km), et de la facilitation du transport sur le corridor Brazzaville-Yaoundé, dont les travaux sont financés par la Banque Africaine de Développement (BAD).
Le Congo, le Cameroun et la CEEAC s’activent à faire en sorte qu’à l’horizon 2020, la liaison intercapitale Brazzaville-Yaoundé soit entièrement bitumée et que la facilitation des transports soit opérationnelle sur cet axe.