« Le Covid-19 : Inventivité d’un virus, Singularités d’une pandémie, Incertitudes du futur ». C’est le titre d’un ouvrage que vient de commettre le Professeur Emmanuel Eben-Moussi, professeur émérite des universités, Commandeur dans l’Ordre des Palmes Académiques Françaises, et dont la dédicace a eu lieu le 1er décembre 2021 dans la Salle des Fêtes d’Akwa.
Une cérémonie d’une si grande importance ne pouvait laisser personne indifférente, d’où la présence massive des personnels de santé, au premier rang desquels, le Dr JérémieSolle, par ailleurs 1er Adjoint au Maire de la ville de Douala, des chercheurs, des autorités administratives, militaires, politiques, religieuses et traditionnelles, des opérateurs économiques, des hommes et femmes de médias, etc.
Pendant plus de 120 mn, l’auteur de cet ouvrage a entretenu l’assistance sur l’historique de la pandémie de Coronavirus, en passant par ses causes, ses symptômes, ses différentes formes (modérée, sévère et grave), ses conséquences, les personnes et tranches d’âges les plus exposées, son traitement, sa prévention. Pour ce qui concerne son mode de transmission, le schéma suivant a été dressé : La chauve-souris (l’hôte initial) – le pangolin (l’hôte intermédiaire) et l’homme (l’hôte final).
Pour le Dr Jérémie Solle : « Nous ne devons pas détruire l’environnement. Il est important d’identifier les biotopes perturbés ». « C’est la première fois que l’humanité est confrontée à un seul et même ennemi, en plusieurs ennemis invisibles qui est un virus. C’est la première fois, que vous soyez dans n’importe quel continent, dans n’importe quelle ville, dans n’importe quel désert, partout la maladie y est. Ça devrait nous inciter à réfléchir, parce que dans d’autres circonstances, on pourrait dire, ‘’Ah ! C’est l’Apocalypse qui nous arrive’’. Mais qu’est-ce qui se passe ? Donc, c’est pourquoi vous avez pu constater que pour une fois, il y a eu une conjonction d’efforts, pour tout le monde entier », a déclaré le Professeur Emmanuel Eben-Moussi.
« Malgré la multitude de vaccins, il ne s’agit pas de choisir quel vaccin prendre. Il faut au moins en prendre un. On verra après. L’expérience prouve que quand on en a pris un, ça vous protège d’une certaine façon, pas pendant longtemps, mais pendant 4 ou 6 mois. Voyez ! les chose évoluent, et j’imagine que l’un de ces quatre matins, vous verrez qu’on va trouver une solution. Mais si on n’accélère pas la vaccination, le virus aura tendance à vouloir encore muter. Il va vous sortir une énième carte. J’en profite pour vous dire qu’entre les virus et l’homme, il y a une perpétuelle guerre d’espèces et la science reste une œuvre de construction collective. Les annonces prématurées de résultats peu convaincants sont à éviter », a-t-il conclu.