Cameroun : clap de fin pour le 5ᵉ Congrès de la Société de Dermatologie d’Afrique Francophone à Yaoundé


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5ᵉ Congrès de la Société de Dermatologie d’Afrique Francophone
5ᵉ Congrès de la Société de Dermatologie d’Afrique Francophone

Le Palais des Congrès situé à Yaoundé, ville des 7 collines du Cameroun, a conjointement accueilli du 1er au 4 octobre 2024, le 5ᵉ Congrès de la Société de dermatologie d’Afrique francophone (Sodaf), le 33ᵉ Congrès de l’Association de dermatologistes francophones (Adf) et les 3ᵉ Journées camerounaises de dermatologie (Jcd3).

Placé sous le patronage du ministère de la Santé publique du Cameroun et organisé par la Société camerounaise de dermatologie (Socaderm), cet évènement a rassemblé plus de 500 experts en dermatologie, chercheurs, cliniciens et professionnels de la santé, venus d’une trentaine de pays, autour du thème : « Dermatologie : enjeux et défis face aux innovations ».

Au cours de cette important évènement de quatre jours, les participants ont mis l’accent sur l’intégration des nouvelles technologies dans la pratique dermatologique en Afrique, l’adaptation des traitements aux spécificités des peaux noires et l’accessibilité des soins pour les populations défavorisées. Les experts ont également abordé des questions essentielles liées aux spécificités dermatologiques en Afrique, telles que la dépigmentation cutanée volontaire..

L’impact dévastateur de la dépigmentation volontaire sur la santé

« La rencontre des dermatologistes dans notre pays m’a rappelé ma défunte cousine, qui a rendu l’âme, il y a de cela 4 ans, de suite d’excès de décapage de la peau ou dépigmentation, communément appelés ‟Ndjansan‟. Elle était arrivée à un stade où on pouvait voir le sang circuler dans ses veines. Le malheur était survenu, lorsqu’elle avait été opérée. Il était impossible de coudre l’endroit, car sa peau était devenue comme un vieux tissu. Chaque fois qu’on cousait, ça lâchait. Elle avait finalement rendu l’âme », déclare l’esthéticienne Yvonne Kana.

« Je conseillerais à mes frères et sœurs, de se contenter de la couleur de la peau que le Seigneur leur a donnée. On peut s’oindre d’une huile simple. Ne compliquons rien ! Je considère le décapage comme étant une insulte à l’égard de Dieu, lui demander pourquoi il t’a donné tel ou tel teint », conclut-elle.

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