Sous le haut parrainage du Professeur Ondoa Magloire, recteur de l’Université de Douala, le Laboratoire des transports et logistique appliquée de l’IUT (Institut universitaire de technologie) de l’Université de Douala a organisé, du 3 au 5 mai dernier, la 1ère édition du Colloque international des transports et logistique appliquée (CITLA), au Centre touristique de Nkolandom, situé dans l’arrondissement d’Ebolowa II, région du Sud – Cameroun.
Le fil conducteur de cette rencontre, qui a regroupé près de 200 participants, venus du Tchad, Bénin, Gabon, Canada, France, Belgique, Lituanie, et du Cameroun, n’était autre que : « Transports et logistique appliquée pour un développement durable post-Covid-19 ».
Pour discuter de ce thème, pendant trois jours de travaux intenses, les participants à ce colloque avaient abordé plusieurs thématiques parmi lesquelles : Recherche opérationnelle, Modélisation des transports, Economie des transports, Géographie des transports, Logistique, Supplychain management, Systèmes d’information, Transports (aérien, ferroviaire, routier, maritime, électrique, messagerie, télécom …), Sécurité et sûreté, Mobilité, Transport et environnement, Technologies des transports et énergie, Politique des transports, …
L’objectif de la présente assise (Citla-2022), était le développement et le rayonnement de la logistique et du transport en eux-mêmes et dans leurs implémentations dans les pays du Sud. Il s’agissait aussi de favoriser le rapprochement entre ingénieurs et enseignants-chercheurs travaillant dans les laboratoires publics ou privés, universitaires ou industriels, afin de faire partager à tous, les expériences ou les interrogations de chacun. Ce colloque a offert en plus aux chercheurs et enseignants-chercheurs des pays du Sud, une participation à l’international. Il a permis ainsi à la communauté scientifique nationale et internationale de discuter sur des concepts innovants et le développement de systèmes de transport et de la logistique appliquée pour répondre aux enjeux économiques des populations sous contrainte de la situation Covid-19.
En prenant la parole avec ses côtés, Begouin Houmtchie Foreman, Sous-préfet d’Ebolowa II, Professeur Etame Jacques, Directeur de l’IUT de Douala et par ailleurs superviseur adjoint dudit colloque, des directeurs des grandes écoles, Guillaume Ekambi Dibongue, Vice-recteur de l’université de Douala, représentant personnel du recteur de l’Université de Douala, avait indiqué que « ce colloque international s’inscrit sur le trip type de la professionnalisation : Assurance-qualité-employabilité, qui constitue les trois fondamentaux de la nouvelle gouvernance universitaire que le chef de l’Etat, S.E. Paul Biya, appelle de tous ses vœux, afin de transformer radicalement l’enseignement supérieur au Cameroun, en lui octroyant, un nouveau visage enraciné dans les milieux socio-professionnels ».
« Les présentes assises se veulent donc, la matérialisation de la vision du chef de l’Etat, dont l’un des actes forts est l’octroi des primes spéciales aux enseignants-chercheurs. Par cet acte, le chef de l’Etat entend susciter résolument le dynamisme dans le domaine universitaire à l’horizon 2035. Mais l’implémentation de cette volonté forte du chef de l’Etat s’effectue dans un contexte particulier. En effet, la pandémie à Coronavirus a fortement secoué, mieux paralysé tous les domaines de la vie et dont celui de la recherche. Le Covid-19, qui n’est pas définitivement éradiqué, jusqu’à ce jour, a toujours ses capacités de nuisance dans notre pays. C’est dans ce contexte que le choix de ce thème : « Transports et logistique appliquée pour un développement durable post-Covid-19 », trouve tout son sens. Malgré les effets immunitaires de la recherche à cette pandémie, le colloque ouvert ce jour, 3 mai, se veut novateur à travers divers objectifs de développement concertés dans le domaine du transport et la logistique appliquée », avait poursuivi le représentant personnel du recteur de l’Université de Douala.
« En me basant sur le travail de titan que vous avez réalisé lors de la phase préparatoire de ce colloque, je ne doute pas un seul instant de la qualité et du sérieux des travaux. C’est dans cet esprit d’emprunt scientifique, que j’émets le vœu de voir les fruits des présents travaux valoriser et améliorer le tissu économique de nos pays », avait-il conclu. « A travers de nombreuses questions posées pendant les présentations, plusieurs solutions ont été trouvées et aideront, que ce soit au niveau local qu’international. Cela démontre à suffisance de l’intérêt que les uns et les autres avaient pour ce grand forum scientifique », réaction de Gediminas Silkauskas, conférencier venu de la Lituanie. « Toutes les conditions ont été réunies, afin que ces travaux de trois jours connaissent un succès éclatant. Alors, nous devons créer des richesses, afin d’améliorer les conditions de vie des populations camerounaises », avait exhorté le professeur Théophile Ndougsa Mbarga.
Le Professeur Allagbe Benjamin, de l’Université d’Abomey-Calavi (Bénin), dit croire que « les présentations passées ont proposé des outils de décision aux gouvernants. Alors, il ne faut pas que les résultats dorment dans les tiroirs, ils doivent être publiés et que les gouvernants s’appuient sur ces leviers-là, pour pouvoir opérer des politiques de développement. Je crois que c’est le sens même large de ce colloque. Et puis, il y a eu une innovation, parce que, au cours du déroulement du colloque, les organisateurs ont laissé un patrimoine très enrichissant pour les populations de cette localité, en les formant à la réalisation des savons en liquide, ce qui reste quand même de l’aubaine. Cette innovation que je garde et que je pense dupliquer, lorsque je serai à même d’organiser un colloque à Cotonou ou partout ailleurs. C’est une bonne expérience que j’ai capitalisée ».
Cerise sur le gâteau, au terme de cette rencontre, sous la co-direction de Madame Ndjakomo Essiane Salomé, et de Monsieur Tamba Jean Gaston, tous deux Maîtres de conférences, à l’Université de Douala, l’étudiant Meva Avoulou Henri Joël, avait soutenu, et ce, avec mention très bien, sa mémoire de Master II Recherche, avec pour thème : « Transport urbain et qualité de l’air à Yaoundé ».
Il faut signaler que cette soutenance avec brio, lui donne ainsi droit à l’obtention du Diplôme de Master 2 Recherche en Transport et logistique appliquée. C’est dans un esprit de satisfaction générale, observé, surtout après avoir fait d’un « coup d’essai, un coup de maître », que rendez-vous a été pris pour 2024.
