Douala, la capitale économique du Cameroun, a accueilli du 30 octobre au 1er novembre, une trentaine de responsables des Etats de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad), pour s’imprégner du régime de compensation et de réduction de carbone pour l’aviation civile (Corsia).
Ce régime lancé par l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci) entre en vigueur dès 2019.
Les Etats de la Cemac qui sont tous des pays à faible pollution, ont été appelés par les instructeurs de l’Oaci, à participer aux phases pilotes et aux premières phases dudit régime en tant que volontaires, selon le compte rendu fait par l’aviation civile camerounaise. Qui ajoute que, cette imprégnation à Douala permettrait aux Etats de la Cemac de commencer à surveiller les émissions de CO2 des transporteurs aériens dans leurs pays respectifs à l’aide de l’outil de Suivi, Notification et Vérification du système Corsia.
Selon l’Organisation de l’aviation civile internationale, la contribution de l’aviation à l’émission de CO2 ne s’élève qu’à 2%, et si rien n’est fait, elle pourrait augmenter car le trafic aérien connaît une croissance exponentielle. Raison pour laquelle, l’Oaci a lancé le programme Corsia (Carbon Offsetting Reduction Scheme for International Aviation) qui vise à protéger l’environnement et à réduire le réchauffement climatique.