Au Cameroun, la ville de Ngaoundéré (région de l’Adamaoua), a accueilli; du 8 au 10 novembre 2019, la 6è édition de la foire nationale du bétail.
Sous le patronage du Ministre de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales, Dr Taïga s’est tenue la foire nationale au bétail du Cameroun. Les objectifs de la foire, selon la Confédération, est de faciliter l’adoption des pratiques pastorales innovantes et l’utilisation des nouvelles biotechnologies animales, de promouvoir les différentes spéculations liées à la production du bétail et le développement des chaines de valeurs, de faciliter la promotion des différents spécimens produits dans les régions, et de développer les nouvelles opportunités d’affaires avec d’autres régions.
Dans son discours, le président de la Confédération Nationale des Eleveurs de Bétail a égrainé un chapelet de difficultés auxquelles font face les éleveurs et les bergers dans l’Adamaoua, l’Extrême-Nord et le Nord-Ouest, d’où un appel à l’endroit du gouvernement à mettre tout en œuvre pour garantir la sécurité des acteurs. Le phénomène de prise d’otages avec demande de rançons empêchant la création d’une chaine de valeur dans la production bovine.
Pendant 3 jours, la foire a réuni plus de 2 500 participants des 10 régions du pays. Les éleveurs, les instituts de recherche (IRAD), les partenaires étrangers et les organismes gouvernementaux ont échangé autour des questions liées à la valorisation des produits de l’élevage. Pour une meilleure exploitation des ressources bovines, les acteurs se sont accordés sur la prise des mesures relatives aux délimitations des pistes à bétail et la mise sur pied des champs fourragers, facteurs d’une bonne productivité.
Selon la Confédération nationale des éleveurs du bétail du Cameroun (Cnebcam), l’agriculture et l’élevage au Cameroun fournissent des emplois à une population rurale qui représente près de 60% de la population de ce pays d’Afrique centrale. Le cheptel bétail national est estimé à 5,6 millions de bovins, 7 millions de petits ruminants (ovins et caprins), 15 000 chevaux et d’arsins.