La salle « La Chaumière », située au quartier Bonapriso, à Douala, a servi de cadre, les 10 et 11 août 2024, au 3è congrès national du NMP (Nouveau Mouvement Populaire). Le fil conducteur pour cette rencontre était : « Pour une Action Exceptionnelle de Dieu, Père Universel de Tous, en faveur du Cameroun ».
On a noté la présence à cette importante rencontre de deux jours de travaux instances, des autorités administratives, religieuses, traditionnelles et politiques, au premier rang desquels, Cyrille Sam Mbaka, président de l’Alliance des forces progressistes du Cameroun (AFP), des journalistes, des militants et sympathisants du Nouveau Mouvement Populaire (NMP).
Il y avait entre autres thématiques au programme :
- La famille
- Comment apprécier l’action du Président Paul Biya à la tête de l’État du Cameroun de 1982 à 2024
- Regard panafricaniste sur Haïti : comment sortir de l’ornière
- Panafricanisme de gauche : canular idéologique ou véritable perspective idéologique au 21è siècle
Et toutes ces thématiques étaient animées par des sommités de divers secteurs d’activités, notamment Hervé Emmanuel Nkom, Dr Jean Fils-Aimé, Pr Mathias Eric Owona Nguini, Pr Jean Calvin Aba’a Oyono, Amzat Boukari-Yabara et Pr Séverin Nkee.
Prenant la parole, André Banda Kani, président national du NMP, déclare : « Un regard lucide sur le monde oblige toute personne préoccupée par l’avenir de l’humanité, à constater qu’il s’opère des changements géopolitiques d’envergure globale et, il n’est pas prétentieux de relever que le Renouveau panafricaniste y a contribué de manière décisive ».
« Pertinence de l’Action géopolitique et stratégique du Renouveau panafricaniste »
« L’indifférence affichée et délibérée des médias dominants à l’égard du Panafricanisme contraste avec l’impact retentissant de l’Action panafricaniste sur le continent, ces treize dernières années. Comme en témoignent les résultats engrangés jusqu’ici qui, sont le témoignage le plus objectif de la pertinence de l’Action géopolitique et stratégique du Renouveau panafricaniste », a-t-il poursuivi.
« Les Panafricanistes « en lutte » ont plus que des raisons légitimes d’être optimistes quant à l’issue de leur Combat », a-t-il conclu.
Il faut signaler que les débats houleux et constructifs, y compris la pertinence et l’éloquence des panélistes, ont amené, à en croire les réactions des uns et des autres, de rentrer, avec l’espoir de revivre la même ambiance au quatrième congrès.