Sous le parrainage du Dr Joseph Dion Ngute, Premier ministre camerounais, et avec le soutien du ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader), Madame Yvette Doume épouse Banlog, présidente du comité d’organisation et présidente de l’Association Femme et développement au Cameroun (Fadec), organise, du 11 au 16 novembre 2024, à l’esplanade de la Maison du Parti de Bonanjo à Douala, la 1ère édition du Festival international du Manioc, baptisé : « All Kassava ».
Pour Gabriel Mbairobé, ministre camerounais de l’Agriculture et du développement rural, « cet évènement d’envergure international vise à célébrer le Manioc, une culture cruciale pour l’économie et l’agriculture du Cameroun. Lors de ce grand rendez-vous du donner et du recevoir, les atouts et dérivés du manioc seront présentés par les festivaliers venus de la République Centrafricaine, du Gabon, de l’Espagne et du Cameroun ».
Pendant 6 jours, il y aura entre autres activités :
– Rencontre B to B
– Ateliers de formation
– Conférences
– Foire exposition
– Dégustations
– Animations diverses
– Caravane des régions
– Élection Miss Kassava
Selon Madame Yvette Doume, présidente du comité d’organisation et présidente de l’Association Femme et développement au Cameroun (Fadec), « le présent évènement s’inscrit dans une volonté de promouvoir le Manioc, de renforcer son importance dans l’économie nationale, et de valoriser les nombreuses possibilités qu’il offre ».
« De nos jours, le Manioc est consommé sous diverses formes dans plusieurs pays du monde. Il est bien plus qu’une simple denrée alimentaire », conclut-elle.
« Lorsque j’observe ce que le manioc a fait pour ma famille et d’autres, je suis en droit de dire que ‟nous sommes vraiment les enfants du manioc‟. Tenez ! Dès le bas âge nous avons vu nos parents faire de grandes plantations de manioc. Tout n’était pas destiné à la vente. Il fallait éplucher, puis tremper une bonne quantité, qui devait servir à obtenir les produits tels que : le couscous (farine issue du manioc séché et écrasé), les bâtons de manioc, du miondo, du mintoumba (pâte de manioc mélangée à l’huile de palme), de l’amidon, du tapioca, des beignets, des gâteaux, du yaourt, des chips, …», déclare Madame veuve Ngangoum Staleu Ermine, présidente de l’Association des veuves, dénommée : « Main dans la main sans soutien ».
« La vente des feuilles, des boutures et des épluchures (une sorte d’engrais), n’étaient pas du reste. Cette activité nous a tellement marqués, de telle sorte qu’étant encore élèves, nous n’avions pas pu nous en séparer. Bien qu’âgées aujourd’hui, nous continuons à mener cette activité avec joie, et aussi à inculquer ces notions à notre progéniture. Tout comme nos parents et réunies en associations, nous exportons la majorité de notre production », poursuit-elle.
« Je félicite les organisateurs de cet évènement, pour cette vitrine qu’ils nous offrent, afin d’être bien connues, de présenter notre savoir-faire, de partager nos success stories et aussi de décrocher de bons contrats d’affaire. Dans cette activité, chacun y trouve son compte. Alors, j’encourage les jeunes, filles et garçons, à s’y lancer. Ils ne regretteront jamais », conclut-elle.