Il n’y avait pas meilleur moyen de célébrer le 100è Numéro du Tabloïd camerounais dénommé : « ÇA PRESSE ». C’est donc autour du thème : « Enjeu autour de la viabilité d’une entreprise de presse », que les hommes et femmes de médias de tous bords et autres invités de marques ont été conviés à la conférence débat organisée hier, 25 juillet 2018 par Steve Njoh, Directeur de publication dudit organe de presse et sa dynamique et ingénieuse équipe.
Il est alors 14h00, lorsque la salle de conférence de l’hôtel Sawa de Douala fait son « plein d’œuf ». Les panélistes de renom tels que : Mbombog Mbengan, Charles Ngah Nforgan et Edmond Kamguia s’installent et chacun expose son sous-thème à lui confié. « Les nuances entre un organe de presse et une entreprise de presse » par Mbombog Mbengan, « Les difficultés pour lever les fonds pour un organe de presse » par Charles Ngah Nforgan et « Les dangers de la manipulation dans la presse » par Edmond Kamguia.
Dans l’exposé de Mbombog Mbengan, l’on peut retenir qu’un organe de presse se définit comme étant une entreprise qui publie, généralement au moyen de l’écrit, des bulletins d’information.
Selon Charles Ngah Nforgan, « Le fait qu’on ne soit pas organisé comme entreprise de presse , constitue une barrière pour obtenir un financement auprès des institutions bancaires ».
Et Edmond Kamguia de dire « Lorsque les journalistes, pièces maîtresses dans un organe presse n’ont pas de salaire, ni d’équipements adéquats, ils sont donc exposés à toutes sortes de manipulation qui peut provenir des membres du gouvernement, des hommes politiques, des opérateurs économiques, etc ». « Mais, l’objectivité est un idéal auquel chaque journaliste doit tendre ».
Pour Joseph Moussi, « Cette rencontre nous a permis de questionner certaines problématiques liées à la profession du journalisme et au fonctionnement de l’organe/entreprise de presse »
« Quatre ans après sa première édition, notre Tabloïd dénommé «Ça Presse» peut néanmoins se prévaloir d’avoir atteint la barre mythique de 100 éditions, non sans développer pour ce faire une approche davantage pragmatique lui concédant une plus grande aisance dans la gestion de ses parutions, fort de ce qu’il sait désormais compter sur un lectorat qui lui est acquis au travers de l’appropriation de la langue de Molière de la plus belle manière qui soit, en leur consacrant une page dédiée : « Le bon langage ». Et sans être la seule marque de fabrique dudit organe, il vient indubitablement mettre en exergue le volet formation de la presse quelque peu délaissé pour ne consacrer la part belle qu’au sensationnel et aux scandales en tous genres ». Ainsi déclare Steve Njoh.
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