Cabral Libii est le leader charismatique du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN). Il continue de nourrir l’ambition qu’il avait déjà exprimée lors des élections de 2018 : devenir président de la République du Cameroun. À l’approche du scrutin de 2025, cet opposant politique persiste et signe. Il dévoile un programme ambitieux à travers son manifeste intitulé Ce que j’ai vu : Manifeste de la rupture et du progrès.
Quels sont les enjeux de cette candidature, et quelles réponses propose-t-il pour sortir le Cameroun de ce qu’il décrit comme des « décennies de déliquescence » ?
Un rêve présidentiel intact
Malgré son échec en 2018, où il avait terminé en troisième position, Cabral Libii n’a jamais abandonné son rêve de présider aux destinées du Cameroun. Dans une récente interview accordée à TV5 Monde, il confirme sans équivoque son intention de se porter candidat à l’élection présidentielle de 2025. « Je rêve toujours d’être élu président de la République du Cameroun », déclare-t-il. Fort de son expérience politique et de sa position de député et président du PCRN, il espère convaincre les Camerounais. Son projet de société est articulé autour de son manifeste.
Le manifeste de la rupture et du progrès
Cabral Libii base sa candidature sur un texte central : Ce que j’ai vu : Manifeste de la rupture et du progrès. Ce document constitue à la fois un constat de l’état actuel du Cameroun et une feuille de route pour le futur. Il y propose un « contrat social nouveau », centré sur la protection et la libération des énergies du peuple camerounais. Selon Libii, le pays souffre de plus de 40 ans d’obscurité et de stagnation. Son programme vise à redresser la nation à travers des réformes démocratiques profondes. Il prévoit également des investissements dans des infrastructures clés comme la santé et l’éducation.
Un programme axé sur la démocratie et le développement
Au cœur du projet de Cabral Libii se trouve la nécessité d’un renouveau démocratique. Il affirme avoir parcouru le Cameroun en long et en large pour écouter les attentes de ses compatriotes. Son constat est sans appel : « Le pays étouffe, c’est une chose que j’ai entendue. » La démocratie, selon lui, sera le premier levier de transformation. Il s’engage à répondre aux besoins urgents des Camerounais. Cela comprend la construction d’hôpitaux et la formation des jeunes pour leur offrir des perspectives d’avenir. Il s’agit également d’établir un État protecteur capable de libérer les talents individuels.
Une tournée pour écouter les Camerounais
Avant de dévoiler son manifeste, Cabral Libii a entrepris une vaste tournée nationale. Ce voyage à travers le pays lui a permis de prendre le pouls de la population et de récolter leurs aspirations. Selon lui, cette tournée lui a révélé l’urgence des attentes de la population, notamment en termes d’infrastructures et de services publics. Les Camerounais espèrent un État capable de les accompagner dans leur développement personnel et collectif.
Un leader confiant après une victoire judiciaire
Cabral Libii aborde cette nouvelle campagne présidentielle avec une confiance renforcée. Récemment, il a remporté une victoire judiciaire contre Robert Kona, affirmant ainsi sa légitimité à la tête du PCRN. Cette victoire symbolique lui permet d’aborder l’échéance de 2025 avec l’assurance d’être le candidat d’un parti uni et structuré.