« Faire du Burundi un pays émergent d’ici 2040 », c’est le thème de la première édition du forum national sur le développement du Burundi. Durant deux jours, les participants ont réfléchi sur « la relance et la redynamisation socio-économique » de ce pays.
Bujumbura, la capitale économique du Burundi a accueilli du 18 au 19 novembre, la première édition du forum national sur le développement du Burundi. Objectif : mobiliser l’ensemble des compétences des Burundais, là où elles se trouvent, pour une contribution aux différentes réflexions et aux différentes actions visant à faire du Burundi un pays émergent, d’ici 2040.
Au cours de ce cadre d’échange, les participants, constitués d’intellectuels résidants au Burundi, à l’étranger et les partenaires techniques et financiers du gouvernement, ont réfléchi sur les efforts de reconstruction et de développement durable de ce pays d’Afrique de l’Est.
Les échanges en panels
Regroupés en panel selon leur domaine d’expertise et le type de contribution qu’ils peuvent apporter pour le développement du Burundi, les participants ont discuté sur le développement rural et l’autosuffisance alimentaire, la transformation structurelle de l’économie burundaise, le cadre macroéconomique pour la stabilité et la relance économique soutenue, le renforcement du capital humain, le développement du secteur privé, la gouvernance, la digitalisation pour stimuler l’économie et l’efficacité de l’aide au développement.
A l’issue de leurs échanges, les panélistes ont formulé des recommandations pour le développement économique. Parmi ces recommandations : le développement des infrastructures pour servir de vecteur de croissance des activités économiques, la révision de la politique des investissements au Burundi en vue faire de la facilitation une priorité au sein de la stratégie globale, l’amélioration de la qualité de la formation des enseignants, l’accroissement et l’amélioration de la qualité de l’offre, la prise en compte de l’adéquation formation-emploi et la réduction du niveau élevé de redoublement.
L’engagement de Kitega
Dans son message, le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, a affirmé que « les recommandations formulées feront l’objet d’une attention particulière et les ministres sont appelés, d’ores-et-déjà, à se les approprier. Les services techniques mettront en place des plateformes thématiques pour recueillir toutes les contributions ». Par ailleurs, dans le cadre de la mise en œuvre de ces recommandations, Ndahishimiye a annoncé « l’organisation d’une mini-table ronde avec les partenaires techniques et financiers », pour débattre sur les questions relatives à la bonne gestion de l’aide publique au développement au Burundi.
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