Au total 3 000 prisonniers, de différentes maisons d’arrêt du Burundi, ont retrouvé leur liberté, lundi, après les cérémonies de remise de peine et de liberté par le chef de l’État, Évariste Ndayishimiye, à la prison centrale de Mpimba, à Bujumbura.
C’est une nouvelle page qui s’ouvre pour 3 000 prisonniers libérés, lundi, après les cérémonies de remise de peine et de liberté par le chef de l’Etat, Evariste Ndahishimiye. « Il faut éviter qu’une personne passe trois mois sans être jugée », a déclaré le chef de l’Etat, ajoutant qu’un politicien, un journaliste, un membre de la société civile ne sera pas emprisonné pour son statut social, mais pour le crime qu’il aura commis ».
Au cours de son allocution, Ndayishimiye a précisé qu’un « crime ne passera pas impuni. Quiconque sera reconnu coupable d’un crime sera jugé conformément à la loi ». Selon les sources proches du Président burundais, cette communication est un avertissement à tous ceux qui pensent que cette grâce présidentielle est une promotion de l’impunité dans ce pays.
Appel à la bonne conduite
Ndayishimiye a, à cette occasion, appelé ces prisonniers libérés à faire preuve de bonne conduite ; ceci par leurs investissements dans les travaux de développement du pays. Il a en outre appelé la communauté à faciliter leur réintégration.
Dans la foulée, les médias de la place, qui ont approché les prisonniers libérés, laissent entendre que ces derniers ont remercié Évariste Ndayishimiye pour ce geste, combien louable. « C’est la première fois qu’un président accorde une grâce et qu’il vienne lui-même ici pour libérer les prisonniers. C’est la joie. J’ai hâte de retrouver les miens », a déclaré un prisonnier au micro de nos confrères d’Iwacu.
Signalons que, le 30 décembre 2020, le chef d l’État burundais a accordé une grâce présidentielle à 5 000 détenus sur l’ensemble du territoire national. Cette grâce concerne les prisonniers dont leurs peines ont été réduites et ceux dont leurs charges ont été abandonnées mais qui avaient déjà purgés le 3/4 de leurs peines.
