La culture burundaise est à l’honneur. Et pour cause, les tambours du pays ont été inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce qui représente une fierté pour les Burundais.
Le Burundi est à la fête. L’un de leur instruments culturels fondamentaux, le tambour, a été inscrit, jeudi, sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité de l’UNESCO. Le tambour essentiellement utilisé lors de danses rituelles fait partie du patrimoine et de l’identité des Burundais. Cette reconnaissance mondiale représente une grande joie pour eux.
Un jeune tambourinaire de 28 ans, Emmanuel, et un cinéaste, Léonce Ngabo, ont confié leur joie à RFI. Pour Emmanuel, « c’est une grande joie, incommensurable, et c’est un grand espoir qui me donne le courage d’aller de l’avant, mais aussi d’encourager mon fils de 12 ans de continuer à jouer le tambour, qu’il a commencé à 4 ans ». Léonce Ngabo quant à lui voit cette reconnaissance du tambour comme un moyen de mettre en avant la richesse culturelle du pays. « Je pense que cela va permettre aux Burundais de se rendre compte de cette richesse culturelle que nous avons ».
Depuis 2003, l’UNESCO encourage les Etats membres à mettre en avant leur culture en présentant une liste de ces traditions qui sont parfois menacées de dégradation ou de disparition. Les tambours du Burundi ont donc été retenus par l’UNESCO et seront désormais connus mondialement.