Une année après son accession au pouvoir, le chef de l’Etat burundais, Evariste Ndayishimiye, imprime déjà ses marques sur l’échiquier international. Ce lundi, le département d’Etat américain a publié un document dans lequel il salue « les progrès significatifs » de Gitega suite à la publication de son rapport budgétaire de fin d’année, dans un délai raisonnable.
Après l’Organisation des Nations Unies, l’Union Africaine et l’Union Européenne, c’est au tour du département d’Etat américain de saluer les actions du régime Ndayishimiye, une année après son ascension au pouvoir. Dans son évaluation annuelle sur la transparence budgétaire, l’administration Joe Biden, note des progrès significatifs dans la gestion fiscale au Burundi.
« Au cours de la période sous revue, le Burundi a réalisé des progrès significatifs en publiant son rapport budgétaire de fin d’année dans un délai raisonnable. En outre, le Burundi a fait des progrès significatifs en fournissant une image substantiellement complète des dépenses et des flux de revenus prévus par le gouvernement dans ses documents budgétaires accessibles au public, y compris des informations sur les allocations financières et les revenus des grandes entreprises publiques », peut-on lire dans ce document du département américain, qui salue la transparence avec laquelle le nouveau régime gère le pays. « Le gouvernement a également rendu son budget promulgué accessible au public en ligne », ajoute ce document.
Selon l'évaluation mondiale 2021 sur la transparence budgétaire du 🇺🇲@StateDept, le 🇧🇮#Burundi «a fait des progrès significatifs» avec son rapport de fin d'année ainsi que des projections actuelles. Félicitations à S.E. @GeneralNeva et à son gouvernement. https://t.co/LwvQ3un6AV
— Dr. J. Peter Pham 🇺🇲 (@DrJPPham) June 28, 2021
En outre, pour plus de transparence fiscale, le département d’Etat américain suggère au régime en place de « publier une proposition de budget de l’exécutif dans un délai raisonnable, de fournir des informations opportunes et complètes sur les obligations de la dette, y compris la dette conditionnelle et celle des entreprises publiques, d’assurer un audit et une surveillance adéquats des comptes hors budget, de veiller à ce que l’institution supérieure de contrôle vérifie le budget exécuté par le gouvernement et rende les rapports d’audit accessibles au public, dans un délai raisonnable, d’adhérer systématiquement aux lois et réglementations applicables pour l’attribution de contrats et de licences d’extraction de ressources naturelles et de faciliter un meilleur accès aux informations de base sur les prix de l’extraction des ressources naturelles ».
Notons que depuis la prise du pouvoir par Evariste Ndayishimiye, le Burundi sort lentement de son isolement diplomatique occasionné par les violations des droits de l’Homme et le troisième mandat du feu Président Pierre Nkurunziza.
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