Evariste Ndayishimiye s’engage à renforcer les relations diplomatiques entre le Burundi et d’autres Etats du monde. Le Président burundais l’a annoncé, ce vendredi, lors d’un échange de vœux avec les diplomates accrédités dans son pays.
Le Président burundais veut pérenniser les acquis de l’ouverture diplomatique de son pays. Dans sa communication au cours d’un échange des vœux avec les diplomates accrédités au Burundi, Evariste Ndayishimiye a rappelé la nouvelle stratégie diplomatique de son pays axée sur « quatre piliers, à savoir l’attrait des investisseurs étrangers, les échanges commerciaux, le transfert des technologies ainsi que le développement des infrastructures à travers des partenariats mutuellement avantageux et gagnant-gagnant », a-t-il précisé.
L’auto-détermination
A en croire M. Ndayishimiye, désormais, le Burundi doit jouer un rôle de première ligne dans la région des Grands lacs africains. « Nous sommes fiers des relations que le Burundi entretient avec les pays africains et d’ailleurs dans le monde. Nous avons compris que le dialogue et la concertation doivent guider nos réflexes quotidiens… Le Burundi développera davantage sa participation active dans les organisations sous régionales et régionales auxquelles il a adhéré, tant qu’elles constitueront une garantie de la paix et de la sécurité collective ainsi qu’un véritable levier de développement… Nous voulons être partie à la solution. Nous avons besoin de la paix et de la tranquillité, de l’amour et de la cohabitation pacifique entre les peuples du monde », a-t-il noté.
Après son élection, en juin 2020, à la tête du Burundi, Evariste Ndayishimiye a œuvré pour l’ouverture diplomatique de son pays, mettant ainsi fin à l’isolement qui a marqué le crépuscule du mandat de son prédécesseur, feu Pierre Nkurunziza. Son engagement a été salué par l’Union Africaine (UA) et l’Union Européenne (UE). Cette dernière a d’ailleurs levé les sanctions économiques contre le Burundi.
En juin 2021, l’administration américaine a relevé des notes de progrès significatifs dans la gestion fiscale au Burundi. Une avancée significative que M. Ndayishimiye a salué au cours de sa communication. « Je saisis cette occasion pour saluer la récente décision du Président américain, de lever l’état d’urgence concernant la situation au Burundi et la fin des sanctions ciblées contre certaines hautes personnalités burundaise », a-t-il indiqué, ajoutant que son pays a la « ferme volonté de renforcer davantage ces relations parce que nous sommes convaincus que la cohabitation harmonieuse est le cordon ombilical de la stabilité et du développement », a-t-il rappelé.
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