Évariste Ndayishimiye a appelé, jeudi, les États du monde à la solidarité pour contribuer au développement des pays moins avancés. Le Président burundais a lancé cet appel dans son discours à la tribune de la 78ème Assemblée générale de l’ONU, à New York, aux États-Unis.
Le discours du Président burundais a été marqué par l’appel à la solidarité, l’épineuse question de l’instabilité politique en Afrique et les réalisations de son régime. Évariste Ndayishimiye a appelé ses pairs à « la solidarité internationale » pour ainsi contribuer « aux efforts de développement socio-économique des pays les moins avancés ». Pour lui, cette solidarité doit être « une passerelle entre les différences et même les divergences, reliant les uns aux autres par des relations mutuellement respectueuses et bénéfiques ».
Instabilité politique en Afrique
Dans son discours, le Président burundais n’a pas caché son point de vue sur la situation politique qui prévaut dans certains pays d’Afrique. Il a notamment déploré les changements anticonstitutionnels de pouvoirs. Il a également dénoncé le fait que « l’instabilité politico- sécuritaire des pays du Sud, surtout en Afrique, vient de la volonté des puissances qui veulent guider les politiques intérieures des pays en développement ».
Gouvernance basée sur l’inclusion
Le Burundi est l’un des pays les plus pauvres du monde, selon les données de la Banque mondiale. Au pouvoir depuis 2020, M. Ndayishimiye s’est engagé dans une course contre la montre pour faire du Burundi un pays émergent, en 2040, et un pays Développé, en 2060. Revenant sur les réalisations de son régime, Évariste Ndayishimiye a présenté les réformes engagées pour favoriser l’inclusion de la jeunesse et des femmes dans la gouvernance. « Nous mettons en avant-garde les jeunes et les femmes qui sont de réels acteurs du développement socio-économique à travers la promotion de l’entrepreneuriat, l’innovation et l’esprit de créativité », a-t-il précisé.