Au moins 38 personnes sont mortes et 69 blessées, dans un incendie, survenu dans la nuit de lundi à mardi, dans la prison de Gitega, capitale politique du Burundi. Ce bilan a été dressé par Prosper Bazombanza, premier vice-président de la République, lors de sa visite au lieu du sinistre.
Le Burundi est sous le choc suite à l’incendie survenu dans la nuit de lundi à mardi 7 décembre, dans la prison de Gitega. « Nous déplorons d’importants dégâts humains et matériels causés par cet incendie. Sur les 1500 prisonniers, nous déplorons malheureusement 38 morts dont 12 asphyxiés et 26 morts par brûlure profonde », a déclaré Prosper Bazombanza, premier Vice-président du Burundi.
D’après des sources sur place, tout a commencé vers 4 heures du matin, lorsque l’incendie s’est déclaré dans une chambre et s’est rapidement propagé vers d’autres chambres. En plus des dégâts humains, lits, matelas, stock de nourriture, effets personnels consumés, tel est le bilan des dégâts d’un incendie qui s’est déclaré dans la prison de Gitega, fait remarquer nos confrères d’Iwacu, ajoutant qu’à la veille de l’incendie, plusieurs dossiers et registres ont été volés et d’autres brûlés par des inconnus qui ont pu pénétrer dans les bureaux au tribunal de résidence de la ville de Gitega.
Après cet incendie, le Président burundais, Evariste Ndayishimiye, a adressé ses condoléances aux familles des disparus. De son coté, Prosper Bazombanza a précisé que « le gouvernement va tout faire pour amener les secours d’urgence pour les rescapés. L’enterrement des disparus et la facture des soins de santé pour les blessés seront à la charge du gouvernement ». Revenant sur la cause de l’incendie, Bazombanza a évoqué les mauvaises installations électriques dans cette prison ayant 1539 détenus pour seulement 400 lits, selon l’administration pénitentiaire.
Pour rappel, en août, un incendie s’était déjà déclaré à la prison de Gitega, suite à un court-circuit, il n’avait pas fait de victime.
