Une vingtaine de personnes ont été tuées par balles et neuf autres blessées dans une attaque terroriste perpétrée à Bujumbura.
Une attaque attribuée à des terroristes perpétrée contre des populations civiles à l’ouest de la province de Bujumbura. Celle-ci se trouve non loin de l’Est de la République Démocratique du Congo. L’annonce a été faite, hier samedi 23 décembre 2023, par le gouvernement burundais, dans un communiqué.
9 ménages cibles d’une attaque terroriste
« En date du 22 décembre 2023, vers 20 heures 40, 9 ménages ont été la cible d’une attaque meurtrière dans le secteur de Vugizo situé tout près de la frontière de la République du Burundi avec la République Démocratique du Congo, dans la province de Bujumbura ». C’est ce qu’a déclaré Jérôme Niyonzima, secrétaire général d’État au Burundi.
« Dans cette attaque lâche, 20 personnes ont été assassinées dont 12 enfants, 3 femmes et 5 hommes », a ajouté ce membre du gouvernement burundais. Une attaque qui a occasionné neuf blessés qui ont été évacués pour des soins dans des structures sanitaires. Samedi, le gouvernement du Burundi a condamné « cet acte terroriste dirigé contre les populations civiles et innocentes ». Bujumbura a « réitéré son engagement à préserver la paix et la sécurité » dans tout le pays.
« 9 militaires et 1 policier ont été tués »
Samedi après-midi, l’attaque a été revendiquée par le mouvement rebelle burundais RED-Tabara (Résistance pour un Etat de droit). Selon la faction, « 9 militaires et 1 policier ont été tués » et des « armes ont également été saisies ». « Les combattants de Red-Tabara, basés au Burundi ont attaqué le poste-frontière de Vugizo en zone Gatumba dans la nuit du vendredi 22 décembre 2023 », a déclaré le groupe rebelle via son compte X.
Le 1er juillet dernier, lors de la fête d’indépendance, le Président burundais, Évariste Ndayishimiye, a pourtant lancé un appel solennel. Il a invité ses compatriotes à l’unité, surtout à « redoubler d’efforts au travail » pour contribuer à la croissance économique du Burundi. Le chef de l’État a insisté sur la cohésion sociale pour impulser le développement. « C’est en faisant du bien à chaque personne qu’on aura bien servi le peuple burundais », a-t-il déclaré.