Les questions relatives à la gouvernance au Burundi ont été au centre de la rencontre entre les membres de la Conférence des Evêques Catholiques du Burundi et le chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye, ce vendredi 13 août à Gitega, la capitale du pays.
Les membres de la Conférence des Evêques Catholique du Burundi ont échangé, ce vendredi 13 août 2021, avec le chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye. Au centre de leurs échanges, « les aspects de la vie nationale, dont la bonne gouvernance, la réconciliation et le développement socio-économique du pays », apprends-on de la Présidence burundaise.
Selon la même source, au cours de cette rencontre à huis clos, à Gitega, les évêques ont salué les avancées significatives enregistrées par le régime en place en matière de bonne gouvernance au Burundi. « Les Évêques Catholiques du Burundi apprécient positivement le discours apaisant du Président Ndayishimiye, qui joint les actes à la parole et suscite l’espoir de toute une Nation. Ils notent avec satisfaction la consolidation de la confiance entre la population et les autorités », lit-on sur le portail de la Présidence burundaise.
Dans leurs échanges, poursuit notre source, « les Évêques Catholiques se sont engagés à servir de relais pour encourager la population à initier des projets de développement en se regroupant en coopératives de production ».
Pour sa part, Evariste Ndayishimiye a salué la contribution des hommes d’Eglise dans les secteurs de l’éducation, la réconciliation et le développement communautaire, réitérant à cette occasion la volonté « du gouvernement à préserver l’équilibre social et toujours faire valoir la primauté de la Loi. Il s’est réjoui du regain de confiance auprès de la communauté internationale », renchérit la Présidence burundaise.
Pour rappel, les évêques catholiques du Burundi ont déploré, en mai 2020, le manque de transparence dans les élections qui ont conduit Evariste Ndayishimiye au pouvoir. Ce premier échange entre les prélats catholiques et le locataire de Ntare Rushatsi House intervient quelques jours après son premier anniversaire d’accession à la magistrature suprême.