A quelques jours des élections au Burkina, un collectif d’artistes a lancé une campagne, « Le Faso d’abord », matérialisée par un clip vidéo et la distribution de tee-shirts, pour rappeler l’importance de toujours servir en priorité les intérêts de la nation pour le bien de tous.
Les élections, dont la présidentielle du 29 novembre, approchent à grand pas au Burkina Faso. A cette occasion, les artistes burkinabè Bonsa, Dicko fils, Cendrine Nama, Douden j, sana Bob, et Malika la Slameuse ont lancé le 10 novembre une campagne intitulée Le Faso d’abord. L’objectif, rappeler que quelque soient les intérêts de chacun, il faut d’abord toujours penser au Burkina Faso. En clair, l’intérêt de la nation prime sur tout. Une campagne accompagnée d’un clip vidéo où l’on retrouve tous les artistes, qui y participent chanter, pour l’unité de leur pays et la préservation de ses valeurs.
Un message particulièrement destiné aux politiques à l’occasion des élections qui se tiennent dans quelques jours et permettront sans doute au pays d’écrire une nouvelle page de son histoire. A travers cette campagne, qui va durer six mois, « on prône également des valeurs républicaines telles que le vivre ensemble, l’intégrité, la transparence, la prohibité », précise la chanteuse Cendrine Nama, contactée par Afrik.com, également chargée de la communication du projet.
« C’est Une manière pour nous de dire que qu’elles que soient nos intérêts personnels, nous devons avoir en tête un seul objectif : Penser au Faso d’abord », renchérit pour sa part, Malika la slameuse, qui participe aussi au projet. « A cette occasion, un CD du clip et un tee-shirt à été donné à chacun des candidats qui se sont présentés à la présidentielle. Nous avons été reçu par le président du Faso, Michel Kafando, qui soutient également notre campagne visant à préserver nos valeurs républicaines », précise la jeune slameuse. Elle tient aussi à souligner que « les CD, les shirt et gadgets ne sont pas commercialisées. Nous les offrons gratuitement parce que nous nous sommes engagés à faire du bénévolat pour contribuer à la stabilité de notre chère patrie.»
Pour Cendrine Nama, « cette campagne est d’autant plus importante dans notre climat post-insurrectionnel, post-putsh où les désirs et aspirations de tous pendant 27 ans n’ont cessés de grandir. Aujourd’hui le pays est prêt pour une écrire une nouvelle page de son histoire, qui permettra d’améliorer les conditions de vie de la population ».